Des chercheurs internationaux ont récemment fait une découverte fascinante : une nouvelle espèce de morse éteinte appelée Ontocetus posti. Cette espèce a été identifiée à partir de fossiles trouvés au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et en Belgique. Cette découverte nous offre un aperçu captivant de la vie marine il y a plusieurs millions d’années.
Ils ont été confondus avec une autre espèce
Aujourd’hui, le morse est un mammifère emblématique de l’Arctique, connu pour sa taille imposante et ses grandes dents. Les morses modernes peuvent peser jusqu’à 2,5 tonnes et mesurer environ 3 mètres de long. Ils vivent dans des eaux arctiques froides et peu profondes et se nourrissent principalement de mollusques bivalves, comme les palourdes.
Les fossiles de morses trouvés en Belgique, au Royaume-Uni et aux Pays-Bas ont d’abord été confondus avec une autre espèce, Ontocetus emmonsi. Cependant, après une analyse plus approfondie, les chercheurs ont confirmé qu’ils étaient d’une tout autre espèce. Ceux-ci vivaient en Europe entre 3,7 et 1,7 million d’années, une période allant du Pléistocène supérieur au début du Pleistocène.
Les résultats de l’étude ont été publiés dans la revue PeerJ Life & Environnement.
Ils vivaient dans des environnements plus chauds
Les morses modernes utilisent une technique unique appelée « alimentation par aspiration » pour capturer leur nourriture. Ils utilisent leurs lèvres, leur langue et leur palais pour extraire la chair des mollusques. De son côté, la structure dentaire d’Ontocetus posti montre qu’il était également adapté à cette méthode d’alimentation.
Cependant, contrairement à leurs descendants modernes, ces anciens morses vivaient dans des environnements plus chauds. En effet, ils peuplaient des régions tempérées et subtropicales. Ils vivaient principalement dans les eaux du Pacifique Nord-Est pendant le Miocène.
Les paléontologues ont découvert qu’Ontocetus et le morse moderne Odobenus n’ont pas coexisté dans l’Atlantique Nord. Odobenus est apparu presque un million d’années après l’extinction d’Ontocetus. Cette différence de période indique des adaptations évolutives distinctes et des changements dans les conditions climatiques et environnementales qui ont influencé la survie des différentes espèces. Par ailleurs, une nouvelle espèce préhistorique de crocodile, qui vivait il y a 135 millions d’années, a été découverte.