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Une étude pionnière révèle une nouvelle cause de l’asthme et un moyen de le traiter

On estime que cette maladie respiratoire chronique touche environ 262 millions de personnes dans le monde

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— Sebastian Kaulitzki / Shutterstock.com

Des scientifiques ont identifié une nouvelle cause fondamentale de l’asthme, ainsi qu’un nouvel angle de traitement permettant de prévenir les principaux symptômes de cette maladie respiratoire chronique.

Une affection répandue

Touchant environ 262 millions de personnes dans le monde, l’asthme est généralement traité comme une maladie inflammatoire : les facteurs déclencheurs, tels que le pollen ou la poussière, provoquent une inflammation qui entraîne une diminution du diamètre des bronches et rend la respiration difficile. Un phénomène pouvant être soulagé via l’utilisation d’inhalateurs.

Dans le cadre de travaux publiés dans la revue Science, Jody Rosenblatt et ses collègues ont identifié une autre cause fondamentale de cette affection, dont l’inflammation est elle-même un symptôme.

En examinant des souris, l’équipe a découvert que lorsque les muscles des voies respiratoires se contractaient (bronchoconstriction), les cellules épithéliales qui les tapissent étaient « expulsées » et mouraient, augmentant le risque de futures crises. Une série d’expériences a montré que l’administration d’un composé largement utilisé permettait d’empêcher la destruction de cette barrière protectrice.

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— wavebreakmedia / Shutterstock.com

De nouvelles thérapies qui ne se contentent pas de traiter les symptômes de l’asthme

« Les thérapies actuelles n’empêchent pas cette destruction – un bronchodilatateur tel que le salbutamol dilate les voies respiratoires, ce qui est essentiel pour la respiration, mais, malheureusement, ne prévient pas les dommages et les symptômes qui suivent une crise », explique Rosenblatt.

« Heureusement, nous avons découvert que nous pouvions utiliser un composé peu coûteux, le gadolinium, fréquemment utilisé pour l’imagerie IRM, pour stopper les lésions des voies respiratoires chez la souris, ainsi que l’inflammation et la sécrétion de mucus qui s’ensuivent. »

Selon les chercheurs, une telle découverte ouvre la voie à l’élaboration de nouveaux types de thérapies contre l’asthme, qui ne se contenteraient pas de traiter ses symptômes.

Par Yann Contegat, le

Source: New Atlas

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