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Une nouvelle statue moai découverte sur l’île de Pâques

Elle a été découverte au fond du lit asséché du lac Rano Raraku

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— MarcvanKessel.com / Shutterstock.com

Des archéologues ont annoncé la découverte d’un nouveau moai dans l’est de l’île de Pâques, quelques mois seulement après qu’un terrible incendie a ravagé des dizaines de ces statues géantes.

Nouveau moai

Également connue sous le nom de Rapa Nui, l’île de Pâques se trouve à environ 3 540 kilomètres de la côte ouest du Chili, ce qui fait d’elle le lieu habité (elle compte un peu plus de 7 000 habitants) le plus isolé au monde. Au cours des derniers siècles, quelque 1 000 moai, sculptures monolithiques reconnaissables à leur tête massive et possédant dans certains cas un couvre-chef minéral ocre, y ont été identifiés ou mis au jour.

En 2019, une étude avait révélé que ces représentations monumentales, destinées à honorer les ancêtres des anciens habitants de Rapa Nui, avaient été créées sur une période d’environ 500 ans, entre le XIIIe et le XVIIIe siècle.

Le nouveau moai a été mis au jour dans un endroit pour le moins inattendu : le lit récemment asséché du lac Rano Raraku, situé au fond d’un ancien cratère ayant fourni une grande partie de la pierre volcanique utilisée pour fabriquer ces statues monolithiques partiellement enterrées, disséminées à travers l’île.

Selon Terry Hunt, professeur d’archéologie à l’université de l’Arizona, la statue se révèle plus petite que la plupart de ses homologues (la plus imposante, connue sous le nom de Moai Paro, mesure 10 mètres de haut pour un poids d’environ 90 tonnes).

Une éclaircie dans l’actualité récente de l’île

Cette découverte constitue une éclaircie dans l’actualité récente de l’île de Pâques. En 2020, un véhicule avait percuté et endommagé un moai, tandis qu’en fin d’année dernière, un incendie criminel présumé, visible depuis l’espace, avait touché près de 80 de ces représentations sacrées.

Pour les archéologues, la prochaine étape consistera à procéder à la datation au radiocarbone d’échantillons de matière organique provenant des couches sédimentaires environnantes, afin de déterminer précisément la période à laquelle le moai récemment découvert s’est retrouvé submergé.

Par Yann Contegat, le

Source: Live Science

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