Nintendo, le géant japonais du jeu vidéo sur consoles a perdu un procès pour avoir violé le brevet d’une technologie 3D et de l’avoir utilisée pour sa dernière console portable. Les dommages et intérêts s’élèvent à 30,2 millions de dollars.

La dernière console portable de Nintendo, la 3DS s’est vendue comme des petits pains pour cette année 2012 avec près de 30 millions d’unités achetées dans le monde au 31 décembre 2012. Une console efficace, mais qui ne fait pas que des heureux. Pour preuve, Seijiro Tomita, un ancien employé du concurrent Sony et retraité depuis 2002, a intenté un procès à la firme de Kyoto pour avoir violé un brevet qu’il avait mis au point et qui concerne l’utilisation de la technologie 3D sans lunettes, la même technologie utilisée pour l’écran de la 3DS.

Tomita avait déjà présenté son invention à Nintendo en 2003, sans intérêt apparent de la firme de Kyoto. Quelques temps avant, il avait déposé un brevet sur sa technologie, puis en a déposé un autre en 2008 (3 ans avant le lancement de la 3DS) aux États-Unis. C’est le tribunal du district sud de la ville de New York qui a donc rendu le jugement, reconnaissant Nintendo coupable d’avoir violé le brevet de Seijiro Tomita et condamnant l’entreprise à verser à l’inventeur 30,2 millions de dollars de dommages et intérêts.

L’un des portes-parole de Nintendo précise en revanche que « le brevet de Tomita ne concerne pas les jeux 3D de la console« . Pour lui, « Nintendo reste confiant sur le fait que le verdict sera mis de côté. Ce verdict n’aura aucun impact sur les ventes de Nintendo aux États-Unis de sa ligne de consoles de jeux, logiciels et accessoires, y compris pour la 3DS« .

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