Les narvals, souvent appelés les « licornes des mers » en raison de leur longue dent en spirale, sont des créatures qui émerveillent tant par leur physique que par leur mystère. Alors que d’autres mammifères marins comme les bélugas et les dauphins sont des habitués des aquariums, les narvals restent notablement absents de ces institutions. En effet, il n’y a eu que deux tentatives notables en Amérique du Nord pour maintenir ces créatures marines en captivité, et les deux se sont soldées par un échec catastrophique.
L’attrait et l’énigme des narvals
Les narvals sont des créatures extraordinaires qui vivent dans les eaux froides de l’Atlantique arctique. Leur aspect le plus frappant est sans doute leur longue dent en spirale, qui peut mesurer jusqu’à trois mètres. En dépit de leur fascinante anatomie, ils restent des animaux particulièrement difficiles à étudier à cause de leur nature timide et de leur habitat inhospitalier.
Leur mystérieux comportement et leurs zones de vie éloignées ont limité la recherche scientifique, laissant de nombreuses questions sans réponse. Leur biologie unique et leur comportement énigmatique font d’eux des sujets d’étude captivants, mais ces mêmes caractéristiques pourraient être la raison de leur malaise en captivité.
Les tentatives ratées
En 1969, l’Aquarium de New York à Coney Island a fait les gros titres en devenant le premier établissement à tenter de garder un narval en captivité. Le jeune animal, appelé Umiak, a été capturé par des Inuits et semblait s’adapter à son nouvel environnement. Le narval était accompagné d’une « baleine blanche » femelle qui jouait le rôle de belle-mère d’Umiak et qui était gardée dans un bassin séparé. Chaque jour, l’animal recevait apparemment d’énormes quantités de lait mélangé à des palourdes hachées par le personnel, qui disait que cela le rendait heureux. Malheureusement, Umiak est décédé de pneumonie moins d’un an après son arrivée.
Un autre essai de captivité a été effectué en 1970 par l’Aquarium de Vancouver au Canada, avec des résultats similaires. Keela Luguk était son prénom ; dans certains dialectes inuktitut, le mot « qilalugaq » fait allusion aux narvals. L’aquarium de Vancouver a également réussi à capturer deux narvals femelles et trois baleineaux, qui ont été hébergés dans l’aquarium avec Keela Luguk une semaine après l’arrivée du narval en août 1970.
L’exploit a d’abord été salué par la population et les médias, mais les choses se sont rapidement gâtées. En l’espace de deux mois, tous sauf Keela Luguk sont morts, et ce dernier a suivi peu après. Ces épisodes tragiques démontrent non seulement les défis logistiques de maintenir un narval en captivité, mais également les préoccupations éthiques qui en découlent.
Sensibilité biologique
L’une des raisons potentielles de l’échec de la captivité des narvals pourrait être leur biologie complexe. La dent en spirale des narvals n’est pas simplement un outil de chasse ou un organe de combat, elle est aussi une structure extrêmement sensible avec jusqu’à 10 millions de terminaisons nerveuses. Cette sensibilité les aide à détecter les moindres changements dans leur environnement, de la température de l’eau aux niveaux de salinité et même aux bruits de fond.
Par ailleurs, des recherches ont montré que les narvals sont très sensibles aux bruits humains, ce qui peut expliquer leur stress en milieu captif. La question de la captivité des narvals ne peut être complètement comprise sans prendre en compte le changement de l’opinion publique sur la question des mammifères marins en captivité. Le documentaire Blackfish a, par exemple, changé la manière dont le public perçoit la vie des orques en captivité, incitant de nombreuses personnes à reconsidérer l’éthique de garder des animaux marins en dehors de leur habitat naturel.
Dans ce contexte, il est de plus en plus improbable que de nouvelles tentatives soient faites pour mettre des narvals en captivité, surtout en tenant compte des échecs précédents et de leur biologie complexe. Il semble que la meilleure façon d’apprécier ces créatures extraordinaires soit de les étudier dans leur habitat naturel, tout en respectant leur espace et leur complexité.
Par ailleurs, rencontrez le narluga, un animal étonnant issu d’un croisement entre le narval et le béluga.
QUAND EST-CE QUE L’HOMME VA ENFIN LAISSER VIVRE EN PAIX TOUT LES ANIMAUX DANS LEUR MILIEU NATUREL !!!!!!!??????? QUAND ?!
La question est pourquoi ces animaux sont ils présent dans les aquariums,
Es ce que l’homme va comprendre qu’il faut laisser vivre tous ces cétacés en liberté dans leur habitat naturel!!même les orques, doivent restés en liberté et pas dans des bassins!!
Je suis opposée au maintien des mammifères marins dans les parcs aquatiques d’attraction et à leur dressage pour distraire les humains. En liberté, ils parcourent des milliers de kilomètres dans les océans et finissent par devenir neurasthéniques dans ces bassins fermés. Quand certains ne se supportent pas et qu’ils se font mordre par un congénère (ex. les phoques), ils n’ont aucune possibilité de fuite, comme dans leur habitat naturel. Tout cela est infiniment attristant.