quasar
Vue d’artiste du quasar P172+18 — © ESO / M Kornmesser

Une équipe de chercheurs britanniques a récemment résolu un mystère cosmique tenace, en établissant le phénomène cataclysmique à l’origine des quasars, objets les plus brillants de l’Univers.

Mystère résolu

Bien que les quasars, ou « source de rayonnement quasi-stellaire », aient été découverts pour la première fois en 1962, l’origine de ces objets parvenant à concentrer la luminosité de mille millards de Soleils dans un volume de la taille du Système solaire restait jusqu’à récemment obscure.

Dans le cadre de travaux publiés dans la revue Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, des scientifiques des universités de Sheffield et du Hertfordshire ont passé au crible les données amassées par le télescope Isaac Newton de la Palma (îles Canaries), et découvert des signes clairs de fusion galactique dans les galaxies à quasar. Notamment des structures déformées dans leurs régions externes.

Toutes les galaxies renferment de grandes quantités de gaz. Si une bonne partie de celui-ci se trouve normalement hors de portée des trous noirs supermassifs, que l’on trouve au centre de la plupart d’entre elles, il s’avère que les collisions galactiques ont pour effet de le rapprocher de ces monstres cosmiques voraces. Sous l’effet de leur intense attraction gravitationnelle, cette matière volatile libère d’énormes quantités de rayonnement, créant les fameux quasars.

quasar
— Sadoharu / Shutterstock.com

Un probable aperçu de ce qui attend la Voie lactée

Soutenant une telle génèse, la comparaison de 48 galaxies abritant des quasars à plus de 100 de leurs homologues « classiques » indique que les premières citées sont environ trois fois plus susceptibles d’interagir ou d’entrer en collision avec d’autres galaxies.

« Les quasars sont l’un des phénomènes les plus extrêmes de l’Univers, et ce que nous voyons représente probablement l’avenir de notre propre galaxie, la Voie lactée, lorsqu’elle entrera en collision avec la galaxie d’Andromède dans environ cinq milliards d’années », souligne Clive Tadhunter, co-auteur de la nouvelle étude.

« Il est passionnant d’observer ces événements et de comprendre enfin pourquoi ils se produisent », conclut le chercheur.

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Elie
Elie
11 mois

Ouf ! cinq milliards d’années