L’idée de faire la connaissance de nouvelles personnes, dans un cadre professionnel ou extra-professionnel, peut constituer une source d’angoisse. De récentes expériences ont confirmé un moyen étonnamment simple pour « faire bonne impression ».
Des expériences révélatrices
Les chercheurs ont imaginé le scénario suivant : vous rencontrez un nouveau collègue lors d’une fête d’entreprise. Vous engagez la conversation et celui-ci commence à vous raconter une anecdote amusante. Vous êtes réceptif, et lui posez plusieurs questions qui l’encouragent à fournir davantage de détails. Une fois l’interaction terminée, vous réalisez que celui-ci n’a pas posé de questions sur vous et que vous n’avez pas non plus eu l’occasion de révéler beaucoup d’informations à votre sujet.
Si on aurait spontanément tendance à penser que la personne la plus affable a laissé la meilleure impression, une série d’expériences, détaillées dans le Journal of Personality and Social Psychology, indique que c’est loin d’être le cas.
Les deux premières ont impliqué plusieurs duos, interagissant « physiquement » et via un système de messagerie instantanée. L’un des deux interlocuteurs a été invité à poser un certain nombre de questions au second, sans que ce dernier ne soit au courant de cette partie de l’expérience. Par la suite, les participants devaient « noter » leur interlocuteur, en évaluant le degré de sympathie qu’il leur inspirait, et à préciser s’ils apprécieraient de le revoir afin de faire plus ample connaissance.
Selon l’équipe, les résultats ont permis de confirmer que nous apprécions davantage interagir avec des personnes posant plus de « questions de suivi », perçues comme une marque d’intérêt.
Des données de speed dating analysées
La troisième et dernière expérience a impliqué l’analyse de données provenant d’une étude sur le speed dating, considéré comme un « environnement idéal », en raison de la motivation évidente des participants à laisser une bonne première impression.
« Nous avons spécifiquement formé un algorithme pour qu’il détecte les questions de suivi », écrivent les chercheurs. « Statistiquement, les personnes en posant davantage étaient nettement plus susceptibles d’obtenir un second rendez-vous. »
De façon assez surprenante, les chercheurs notent que la plupart des participants ne s’attendaient pas à ce que le simple fait de poser des questions à leur interlocuteur augmente significativement sa sympathie à leur égard. Il y a quelques années, une étude avait conclu que le commérage était indispensable aux relations sociales.
Par Yann Contegat, le
Source: IFL Science
Étiquettes: relations sociales
Catégories: Actualités, Sciences humaines
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Les scies n’aiment pas les raies !
La bonne formulation : « Si on avait,… »
Sincèrement UnCiel pour l’un des anagrammes de Lucien