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Lorsqu’un corps humain meurt, il entre en décomposition. Si le cadavre est sans vie, le corps, lui, enchaîne les phénomènes complexes. C’est pourquoi il prend un aspect bleuâtre, voire noirâtre…

Après qu’une personne meurt, le corps va entrer en décomposition en deux étapes. La première c’est l’autolyse, qui survient quelques minutes après le décès. C’est la mort subite des cellules qui, privées d’oxygène et d’apport nutritif, vont être détruites par leurs propres enzymes. Lorsque cette réaction biochimique d’autodestruction cellulaire a bien progressé, il y a la putréfaction.

La flore intestinale contient près de 1012 à 1014 micro-organismes bactéries, soit près de 2 kg. Privé de la barrière protectrice puisque les cellules de la muqueuse ont été détruites, l’intestin va être ravagé par les enzymes des bactéries. Elles vont alors s’attaquer aux tissus pour se nourrir des nutriments, et le corps n’est plus en mesure de se défendre. Ces enzymes intestinales vont donc s’attaquer au propre corps où elles se situent : le corps humain s’auto-digère.

Les gaz produits par les bactéries, tels que le méthane, le sulfure d’hydrogène et l’ammoniac, vont s’accumuler dans le corps. Cela va produire un gonflement de l’abdomen et du corps en général avec le visage qui se boursoufle, les yeux deviennent bouffis et la langue ressort. Une odeur si caractéristique et nauséabonde va alors se faire sentir, due à la putréfaction. Les enzymes vont bientôt être rejointes par les insectes, notamment les mouches, pour le festin.



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