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La proposition de loi contre la maltraitance animale définitivement adoptée

Le texte prévoit notamment l’interdiction progressive des animaux sauvages dans les cirques et delphinariums

― Katharina Wittfeld / Shutterstock.com

Après plusieurs mois d’attente, la proposition de loi contre la maltraitance animale a définitivement été adoptée jeudi 18 novembre dernier. Il s’agit d’une victoire pour les défenseurs des animaux, même si certains élus et associations pensent que l’on aurait pu aller plus loin.

Huit mesures principales

C’est une excellente nouvelle : la proposition de loi contre la maltraitance animale a été définitivement adoptée par le Parlement ! Le texte comprend huit mesures principales envers le bien-être animal. Tout d’abord, les animaux sauvages seront progressivement retirés des cirques jusqu’en 2028. « C’est une opportunité pour relancer le cirque en itinérance sans animaux. Le public lui-même devient de moins en moins attiré par les programmes avec espèces sauvages », a noté Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot.

Les delphinariums seront également supprimés en l’espace de cinq ans. En revanche, cela ne s’applique pas aux delphinariums destinés à la recherche scientifique. Concernant les animaux domestiques, les chiots et les chatons ne pourront plus être vendus en animalerie à partir de 2024, et les sanctions en cas de cruauté ou d’abandon d’animaux seront renforcées.

Le texte final stipule que les peines pourraient s’élever jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende, selon les cas. Pour les défenseurs des animaux, reste à savoir si cela s’appliquera vraiment dans les tribunaux, car il y a rarement eu des peines de prison auparavant.

— Miles Away Photography / Shutterstock.com

Les défenseurs des animaux ne sont pas satisfaits

La majorité LREM-Agir estime qu’il s’agit d’une « étape historique du combat pour la cause animale », certains défenseurs des animaux ne sont pas satisfaits de la loi votée par le Parlement. En effet, les partis politiques Libertés et Territoires, La France insoumise et le Parti animaliste pensent que le texte ne va pas assez loin.

Ces derniers indiquent que le texte a ses failles. Hélène Thouy, la présidente du Parti animaliste, explique que des souffrances demeurent. En guise d’exemple, il ne mentionne pas la chasse, l’expérimentation animale ou la corrida. En outre, aucune mesure n’a été dressée contre les parcs zoologiques qui pratiquent le dressage et les spectacles d’animaux.

― Bearok / Shutterstock..com

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