— Oleg_Yakovlev/Shutterstock.com

Mardi 17 décembre, le protocole de lancement d’un satellite européen a été interrompu peu avant le décollage à cause d’une avarie technique. Le lancement fut finalement reporté et réussi  24 heures plus tard.

Un lancement interrompu pendant le compte à rebours

Mardi 17 décembre, les agences spatiales russe et européenne, Roscosmos et Arianespace, se préparaient au lancement du téléscope CHEOPS, prévu à Kourou en Guyane, à 09:54:20 (heure de Paris). Mais peu avant le décollage, une avarie moteur a provoqué l’interruption du processus de lancement.

« La séquence automatisée du lanceur Soyuz pour le vol VS23 a été interrompue lors des opérations du compte à rebours final, 1 heure 25 minutes avant le décollage le 17 décembre », explique Arianespace dans un communiqué. La fusée de fabrication russe et sa cargaison ont été « placés en mode standby totalement sécurisé », et Roscosmos a annoncé qu’une analyse était en cours pour résoudre le problème.

Le lancement a immédiatement été reporté à la même heure, mercredi 18 décembre : l’opération fut couronnée de succès.

CHEOPS, à la recherche de la vie

Lancé aux côtés de plusieurs autres objets, CHEOPS est un petit satellite de 30 centimètres destiné à étudier les exoplanètes hors de notre Système solaire, en en mesurant la densité, la composition et la taille — en un mot, mieux comprendre de quoi elles sont composées, afin de comprendre les conditions nécessaires à l’apparition de la vie, ailleurs comme sur Terre.

Depuis la découverte de 51 Pegasi b, il y a 24 ans, près de 4000 exoplanètes, c’est-à-dire des planètes pouvant potentiellement abriter la vie, ont été découvertes. CHEOPS va maintenant orbiter autour de la Terre à une distance de 700 kilomètres, en étudiant de tels objets — et les étoiles autour desquelles ils orbitent — situés à quelques années-lumière d’ici.

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