Alors que le débat se poursuit sur Twitter autour des limites de la liberté d’expression, la justice française a rendu son verdict. Les auteurs des tweets discriminatoires ne resteront pas impunis et le réseau social devra aider à les identifier.

Le Tribunal de Grande Instance de Paris a tranché : Twitter va devoir livrer aux autorités françaises l’identité des auteurs de tweets antisémites. Les faits remontent à une soirée du mois d’octobre 2012. Le hashtag (mot-clé) #unbonjuif » fait son apparition sur le réseau social, accompagné de quelques tweets discrinatoires et une majorité de protestation indignée. Les associations se sont rapidement levées pour forcer Twitter à chasser puis révéler l’identité des auteurs de ces messages. Une soixantaine d’utilisateurs serait visée.

Se protégeant derrière le droit américain, les avocats de l’entreprise ont fait remarquer que le siège social de Twitter et ses bases de données étaient situés aux États-Unis et non en France, ce qui était censé protéger la firme d’une décision de justice française. En vain, donc. Twitter avait déjà fait bonne figure en supprimant directement les messages incriminés par les associations, mais cela n’a pas suffit.

 

Chez DGS on approuve cette décision !

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