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La culture japonaise en fait sans aucun doute rêver plus d’un. Avec les moyens nécessaires, vous pouvez aujourd’hui aller au Japon librement, mais au XVIIe siècle, cela n’était pas possible. En effet, aller au Japon était à cette époque passible de la peine de mort !

À cette époque, aucun étranger ne pouvait entrer sur le territoire japonais, et aucun résident japonais ne pouvait non plus en sortir. Le shogunat Tokugawa était à l’origine de cette politique isolationniste, mise en place sous Tokugawa Iemitsu (le troisième shogun du shogunat Tokugawa qui régna de 1623 à 1651) lors de la période Edo. Toute infraction à cet édit, nommé l’édit Sakoku, était potentiellement passible de la peine de mort. Cette dernière fut appliquée jusqu’en 1853, c’est-à-dire jusqu’à l’arrivée de Matthew Perry, qui incita le Japon à s’ouvrir au commerce occidental.

Cette politique isolationniste, Sakoku, permettait en premier lieu de contrôler le commerce avec les autres pays, mais elle permettait également de donner une place plus importante au Japon dans ses relations avec les autres pays d’Asie. Finalement, cette politique était pour le Japon également un moyen de se protéger des autres pays qui voulaient exploiter ses ressources minérales. 

Cet isolement prit fin officiellement en 1854 avec la convention de Kanagawa. Le commodore Perry venu des États-Unis s’étant déjà rendu au Japon, il revient cette fois-ci avec sept navires de guerre et oblige le shogun à signer “le traité de paix et d’amitié”. C’est à partir de ce moment que le Japon commença à signer de nombreux traités. Mais tous ces traités sont perçus par les Japonais comme injustes : ils ont en effet été contraints par la volonté impérialiste des États-Unis, qui cherchaient alors à conquérir le continent asiatique.

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