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15 chefs indiens emblématiques qui ont tout sacrifié pour défendre leurs tribus

Des destins hors du commun

La tribu de Big Foot à Cheyenne River en 1890, avant l’hiver et le massacre de Wounded Knee © Wikimédia / U.S. National Archives and Records Administration

Big Foot

Né vers 1826, Big Foot est chef de la tribu des Lakotas Miniconjous du peuple Sioux. Pendant sa jeunesse, il est réputé pour sa diplomatie, et évite les conflits entre tribus rivales. Dans les années 1870, il s’allie à Sitting Bull et Crazy Horse pour combattre les colons. Malgré leurs efforts et quelques victoires, les chefs ne parviennent pas à prendre le dessus, Big Foot demande alors à son peuple de s’adapter au mode de vie des Américains tout en conservant ses traditions. Il s’installe dans la réserve de Cheyenne River et voyage jusqu’à Washington dans le but de faire construire une école dans la réserve.

En plein hiver 1890, les conditions de vie dans la réserve sont devenues si mauvaises que Big Foot décide de marcher 250 kilomètres pour rejoindre une autre tribu dirigée par Red Cloud. La cavalerie américaine les rattrape le 28 décembre. Affaibli, Big Foot préfère se rendre alors qu’il se trouve à Wounded Knee. Pendant le désarmement des Indiens, les soldats américains ouvrent le feu et tuent entre 300 et 350 personnes, dont Big Foot, avant de les jeter dans la fosse commune. Il s’agit du dernier massacre de la conquête sanglante de l’Ouest.

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Par Mathilde Rochefort, le

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