Plaider la folie ne permet pas aux criminels d’être relâchés plus rapidement
La criminalité dans les films laisse place au champ des possibles : tueur en série, tueur accidentel, tueur vengeur… Nombreuses sont les opportunités de justifier un crime. Parmi celles-ci figure également la folie. Parfois appelée « aliénation mentale », cette justification ne permet cependant pas à l’accusé de retourner vivre sa vie normalement, comme le suggèrent certains films. Heureusement, d’ailleurs, sinon les tueurs fous à lier envahiraient les rues.
Au contraire, les personnes plaidant la folie devant le tribunal sont généralement envoyées en asile psychiatrique ou autre établissement spécialisé pour obtenir les soins mentaux nécessaires. Les études montrent d’ailleurs que les personnes acquittées d’un crime en raison de la folie passent souvent deux fois plus de temps dans un établissement de santé mentale qu’en prison. Cela aurait évité à certains fous de devenir des criminels en série au cinéma. Buffalo Bill (Ted Levine), dans Le Silence des agneaux, fait ainsi certainement partie des tueurs en série les plus fous de l’histoire du cinéma.
Par Maxime Horbez, le
Source: oddee
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