Selon un anthropologue américain, des représentants d’une mystérieuse espèce d’hominidé de petite taille, dont les premiers fossiles avaient été découverts au début des années 2000 en Indonésie, subsisteraient toujours.
Homo floresiensis
Mesurant entre 1 et 1,10 mètre, Homo floresiensis vivait vraisemblablement sur l’île de Florès, en Indonésie, il y a 100 000 à 60 000 ans. En raison de leur stature et de leur ressemblance physique avec les créatures décrites dans les romans de J. R. R. Tolkien, les représentants de cette mystérieuse espèce ont souvent été qualifiés de « hobbits ».
Bien que la datation des ossements de cet hominidé primitif, découverts dans la grotte de Liang Bua en 2003, suggère qu’il se serait éteint peu après l’arrivée d’Homo sapiens dans la région, l’anthropologue Gregory Forth soutient que l’Homme de Florès pourrait encore errer sur l’île indonésienne.
Dans son nouvel ouvrage intitulé Between Ape and Human : An Anthropologist on the Trail of a Hidden Hominid, le scientifique américain évoque plus de trente témoignages contemporains de créatures « semblables à des humains », rapportés par les membres du peuple Lio, vivant à Florès. L’observation la plus récente remontant à 2017, avec une femme de 40 ans affirmant avoir aperçu un « homme-singe » traverser le champ situé à la limite de sa propriété.
« La femme était en compagnie de sa fille, âgée d’environ sept ou huit ans. Bien que la créature se soit arrêtée et les ait regardées, elle ne semblait pas menaçante », écrit Forth. « Lorsque le père est arrivé sur les lieux, il a trouvé sa compagne et sa fille en pleurs. Tous les trois l’ont vue mais se sont rapidement réfugiés dans leur maison. »
Des témoignages concordants
Étant donné que les différents récits « s’accordaient tous sur les détails » et que tous les témoins semblaient extrêmement effrayés en racontant leur histoire, le professeur Forth les considère comme des sources fiables. Cependant, d’autres scientifiques restent sceptiques quant à la persistance d’une seconde espèce d’Homo jusqu’à nos jours.
« L’habitat correspond, les témoignages sont concordants et il existe des candidats connus dans les archives fossiles ressemblant beaucoup aux créatures décrites », souligne le paléontologue Darren Naish, de l’université de Southampton. « Mais nous avons encore besoin d’échantillons biologiques solides pour démontrer l’existence réelle de cette créature. »
De futures études de terrain s’avèreront indispensables pour confirmer ou infirmer la théorie du professeur Forth, et ainsi résoudre ce mystère passionnant.
Par Yann Contegat, le
Source: Earth
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