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5 héros de jeu vidéo capables de transporter une quantité infinie d’objets sans se casser le dos

Aller vendre son butin après chaque quête, ce serait passer la moitié de son temps à faire des allers-retours.  Les développeurs de jeux vidéo de rôle l’ont bien compris. Ainsi, certains héros possèdent un inventaire à la capacité de stockage faramineuse. Ils peuvent s’équiper sans soucis de dizaines d’armes et armures, transporter des peaux d’ours et des meubles sans se péter le dos. SooGeek vous propose de découvrir 5 personnages aux poches aussi profondes que le Grand Canyon.

« Chasse-poulet » de Fable

Après avoir assisté enfant à l’attaque de son village par des bandits, le personnage principal de Fable part rejoindre la Guilde des Héros en quête de puissance. Sur son chemin, l’aventurier rencontre divers marchands, coffres et objets à déterrer pour étoffer son équipement et remplir son inventaire. Un espace de stockage illimité lui permet de cumuler tous les items du jeu sans aucun problème.

Si le joueur décide de conserver son équipement, il se retrouve alors avec une dizaine d’armes et de tenues, une multitude de potions et de nourriture. Dans Fable II, la capacité de port est encore plus absurde. Avec la possibilité de se faire propriétaire terrien et de décorer ses maisons, le héros peut se promener avec des commodes, des tables et des armoires, le tout en traversant en toute sérénité les foules se pressant à son passage.

Le héros sans nom de la série Gothic

« Ah bon il a pas de prénom ? » C’est un profond mystère. Le héros de la série Gothic s’appelle juste « Tu vas saigner ! » s’il a décidé de s’attaquer à des Orques. L’Homme sans nom, dans ses nombreuses aventures, doit améliorer ses compétences en magie et en maîtrise des armes et perfectionner ses techniques de chasse ou de vol à la tire. Pour cela, il dispose d’une ribambelle de parchemins, d’équipements et d’armes pour combattre des ennemis et gagner de l’expérience, ainsi que diverses potions pour se soigner ou obtenir des points de compétence permanents, et ce sans restriction d’inventaire.

Dans Gothic III par exemple, le personnage peut s’improviser herboriste et collecter des centaines de plantes, partir à la quête de gibiers et ramasser autant de peaux que le monde a d’animaux. Le stock s’agrandit d’autant plus que les commerçants sont tous plus pauvres les uns que les autres. Un inventaire infini que l’on retrouve dans  la série Risen, où le héros n’a pas de nom non plus, développée comme les Gothic par Piranha Bytes.

 

Le héros de Pokémon

Voici un exemple à part d’une série ayant fait à ses débuts le parti-pris du réalisme en ne proposant que vingt espaces de stockage dans l’inventaire, pour arriver dans ces derniers titres à une capacité illimitée. Dans Pokémon Rouge/Bleu/Jaune, le garçon à casquette rouge devait souvent aller stocker ses CT dans son PC et vendre régulièrement ses pépites et antidotes pour pouvoir ramasser d’autres objets.

Dans les derniers épisodes en revanche, le héros ou l’héroïne bénéficient d’espaces de rangements infinis. Il/elle cumule les baies, les pokéball et les objets de quêtes. Dans les remakes Pokémon Saphir Alpha et Rubis Oméga, les dresseurs, à un certain stade du jeu, n’ont même plus besoin d’aller aux Cycles Rodolphe pour changer de bicyclette et se trimballent avec un vélo de course et un vélo cross sur eux. A cela se rajoutent les cannes, un Wailmerrosoir, une météorite et un sac à suie… Rien qui ne puisse empêcher un Goélise de 9 kilos de pouvoir voler avec un personnage suréquipé sur son dos.

Le héros de Fantasy Life

Amateurs de farming d’artisanat, voici un jeu fait pour vous ! Fantasy Life sur Nintendo DS s’axe sur un système de métiers pour lesquels il faut – exceptés pour les combattants que sont le Paladin, le Mercenaire, le Chasseur et le Mage – acquérir des composants et les travailler pour évoluer. Huit métiers sur douze vous font donc partir à la collecte de matériaux et à leur transformation pour progresser en niveaux.

Au départ équipé d’un sac à capacité correcte, le ramasseur ou la ramasseuse de l’extrême se retrouve en fin de partie avec un inventaire d’une capacité de 500 places (auquel il faut rajouter accessoirement une armoire de 1500 emplacements). A noter que les objets se cumulent jusqu’à 99 exemplaires. En somme, il/elle peut porter près de 50 000 items et toujours courir aussi vite.

Le jeune soldat de Star Wars : Knight of The Old Republic

Tous ceux ayant atteint la fin de KOTOR ont en mémoire ce vaste bazar consistant à chercher un objet dans son inventaire pendant les dernières heures de jeu. Lorsque l’aventure débute avec ce soldat rejoignant l’Ordre Jedi,  les objets se cumulent sans problème de lecture. Mais plus le jeu avance, plus les compagnons sont nombreux et l’inventaire saturé.

L’espace de stockage, commun à tous les compagnons, ne contient heureusement pas les équipements propres à chaque personnage. Mais il est tout de même nécessaire de repasser par un menu pour changer d’armes, chose que le deuxième volet a rectifié. Star Wars : Knight of The Old Republic est l’exemple même du RPG à l’inventaire fourre-tout, où trouver l’item que l’on souhaite prend plus de temps qu’une phase d’exploration.   

Cette manie du stockage infini résulte de l’économie de temps considérable apportée à l’expérience de jeu. On pourrait citer nombre de hack’n’slash et de MMORPG où il y a tant de place dans l’inventaire que l’on s’y perd. D’autres titres comme The Witcher 2 ont opté pour un encombrement en cas de poids excessifs, afin d’imposer des choix dans la collecte d’équipements et objets. Chez SooGeek, nous pensons que la limite de poids s’associe parfaitement avec les RPG à vocation réaliste, mais qu’imposer une limite de poids trop restrictive dans des jeux d’héroïc fantasy par exemple nuit au plaisir d’exploration. Et vous, êtes-vous plutôt partisan des poches à rallonge ou de la gestion du stock ?

Par Matthew Perget, le

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