Si la grippe aviaire est une maladie qui existe déjà depuis plusieurs décennies, le risque que cette maladie dégénère en pandémie n’a jamais été aussi élevé. En effet, les experts ont expliqué que les signes de mutation des virus à l’origine de la grippe aviaire se multiplient, faisant ainsi craindre le pire.
Aux États-Unis, la grippe aviaire a connu une forte résurgence cette année, notamment en Californie. Alors que le nombre de cas d’infection chez les volailles et les bovins ne cesse de se multiplier, de plus en plus d’infections humaines sont également détectées. Au cours des dix derniers mois, plus de 60 Américains ont été testés positifs à la grippe aviaire, avec 34 cas signalés en Californie. Étant donné la forte propagation actuelle de cette maladie, les experts tirent désormais la sonnette d’alarme sur le risque de pandémie que cela implique.
Étant donné le nombre de vaches et d’êtres humains infectés, cela montre que les virus – notamment le H5N1 – sont en train de muter pour s’adapter à de nouveaux hôtes. Bien que la transmission de la grippe aviaire d’un humain à un autre n’ait pas encore été confirmée, les experts ont expliqué qu’on ne peut plus écarter cette possibilité. En effet, chaque fois qu’un être humain tombe malade, le virus a une nouvelle occasion d’acquérir la capacité de se propager d’une personne à une autre. Et il en va de même pour les infections chez les autres mammifères. Si ces mutations s’enchaînent, cela pourrait déclencher une pandémie.
Si les organismes sanitaires affirment que le risque pour le grand public restait faible pour l’instant, les experts soulignent qu’il n’est ni trop tôt ni déraisonnable de se préparer au pire. Pour aller plus loin, découvrez 10 des pires épidémies et pandémies de l’histoire.