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La France est actuellement touchée par une épidémie de grippe aviaire. En l’espace de vingt-quatre heures, une vingtaine de nouveaux élevages ont été touchés par la maladie. Selon le ministère de l’Agriculture, les deux tiers des élevages infectés sont localisés dans le département des Landes.

151 élevages infectés

En tout, 151 élevages sont infectés, dont 94 dans les Landes, 28 dans les Pyrénées-Atlantiques, 16 dans le Gers, 8 dans le Nord, 2 en Vendée et Hautes-Pyrénées et 1 dans le Lot-et-Garonne. En plus des élevages, 21 animaux sauvages et 5 basses-cours ont également été contaminés par le virus de la grippe aviaire.

Il existe environ 20 000 élevages de volailles élevées pour la viande, les œufs et le foie gras dans l’Hexagone. Le 27 novembre 2021, le ministère de l’Agriculture avait lancé l’alerte, après la découverte d’une contamination dans un élevage professionnel situé dans la commune de Warhem (Nord).

Un mois plus tard, c’est-à-dire fin décembre 2021, environ 650 000 animaux avaient été abattus en raison de la maladie. Les autorités n’ont pas encore dévoilé le bilan actuel, mais les foyers contaminés risquent de se multiplier si les agriculteurs ne suivent pas les instructions des autorités. Rappelons que lors de la précédente épizootie, qui avait eu lieu entre 2020 et mai 2021, près de 500 élevages avaient été contaminés et environ 3,5 millions de volatiles abattus.

— Irina Gor / Shutterstock.com

Le confinement des volailles est nécessaire

Le ministère de l’Agriculture avait indiqué que le risque de grippe aviaire était élevé dès le début du mois de novembre 2021, alors que la maladie progressait dans les pays limitrophes. Les éleveurs de volailles en plein air et bio étaient donc priés de confiner leurs animaux afin d’éviter les contacts avec les oiseaux migrateurs potentiellement porteurs du virus.

Des syndicats agricoles se sont cependant opposés à cette mesure, de peur qu’elle ne mette en péril l’élevage en plein air. Le recours a toutefois été rejeté la veille de Noël. Julien Denormandie, le ministre de l’Agriculture, a rappelé le 4 janvier dernier que le confinement des animaux est nécessaire pour limiter la propagation du virus. « Les mesures de protection étaient nécessaires. Si nous ne les avions pas prises, la situation que je vous décris aujourd’hui serait beaucoup plus dramatique », a-t-il indiqué.

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