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Cet ancien serpent découvert en Inde aurait été le plus grand à avoir jamais existé

Ce reptile massif aurait mesuré une quinzaine de mètres de long

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— Dotted Yeti / Shutterstock.com

L’examen d’os fossilisés vieux de plusieurs dizaines de millions d’années a révélé qu’ils appartenaient à un ancien serpent géant, qui aurait mesuré une quinzaine de mètres de long.

Vasuki indicus

La découverte de ces témoignages paléontologiques exceptionnels est intervenue en 2005 dans une mine de charbon de l’ouest de l’Inde. Alors que Sunil Bajpai, de l’Institut indien de technologie de Roorkee, et ses collègues pensaient y trouver des fossiles de baleines primitives, ils sont tombés sur un ensemble impressionnant de restes d’anciens vertébrés terrestres.

Parmi ces fossiles, une collection de 27 vertèbres mesurant jusqu’à 6 centimètres de long pour une dizaine de large. Initialement attribuées à un ancien crocodilien, celles-ci ont récemment bénéficié d’un examen approfondi, révélant qu’elles appartenaient en réalité à un ancien serpent géant de la famille éteinte des Madtsoiidés, qui vivait dans la région il y a 47 millions d’années environ.

Baptisé Vasuki indicus, en référence au serpent de la mythologie hindoue souvent représenté enroulé autour du cou du dieu Shiva, cet ancien géant était probablement un prédateur embusqué évoluant, comme de nombreuses espèces de pythons de grande taille modernes, dans des environnements semi-marécageux.

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V. indicus aurait rivalisé avec Titanoboa cerrejonensis — © Ryan Quick / Wikimedia Commons

Géant préhistorique

En s’appuyant sur le rapport taille des vertèbres/longueur totale d’espèces actuelles, les auteurs de l’étude, publiée dans la revue Scientific Reports, ont déterminé que V. indicus aurait mesuré jusqu’à 15,2 mètres de long, contre 14,3 mètres pour les plus grands spécimens de Titanoboa.

Si une telle taille en ferait le plus grand serpent ayant jamais existé, les fossiles de Madtsoiidés découverts jusqu’à présent s’avèrent très incomplets, impliquant qu’il soit impossible de savoir si un ratio similaire s’appliquait.

« La prudence est toujours de mise lorsqu’il s’agit d’extrapoler au-delà des données disponibles », souligne Jacob McCartney, de l’université Nazareth de Rochester. « Mais les vertèbres de cette nouvelle espèce n’ont rien à envier à celles du Titanoboa colombien. »

Par Yann Contegat, le

Source: New Scientist

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