Aller au contenu principal

Ce fossile de 407 millions d’années bouleverse les idées sur l’évolution des plantes à feuilles

Les pommes de pin, les tournesols, les ananas et les plantes grasses ont des spirales

plante
— Julian Digital / Shutterstock.com

Un fossile vieux de 407 millions d’années, découvert en Écosse, bouleverse complètement les idées que se faisaient les spécialistes sur l’évolution des feuilles. Explications.

Les spirales dans la nature

Dans la nature, les spirales sont très courantes. La plupart d’entre elles sont décrites par la série mathématique appelée Fibonacci. Nommée d’après le mathématicien italien Leonardo Fibonacci, elle est à l’origine de nombreux motifs naturels.

Au sein des plantes, les spirales de Fibonacci représentent plus de 90 % des spirales. On peut en retrouver chez les pommes de pin, les tournesols, les ananas et les plantes grasses. Elles se trouvent dans leurs pétales, leurs feuilles ou encore leurs graines.

Reconstruction numérique d’un fossile

Toutefois, une équipe de professionnels dirigée par l’université d’Édimbourg a bousculé cette théorie. En effet, elle a découvert des spirales non-Fibonacci dans un fossile de plante vieux de 407 millions d’années.

En utilisant des techniques de reconstruction numérique, les chercheurs ont créé les premiers modèles 3D de tiges de feuillus dans le fossile de lycopode Asteroxylon mackiei. Il s’agit d’un membre du tout premier groupe de plantes à feuilles.

Les spirales végétales et leur évolution

D’après les scientifiques, cela prouve que les spirales non-Fibonacci étaient courantes chez les lycopodes anciens. L’évolution des spirales de feuilles s’est donc divisée en deux voies différentes.

« L’observation de l’arrangement des feuilles en 3D sur notre modèle d’Asteroxylon mackiei est une première. La possibilité d’imprimer en 3D des fossiles de plantes vieux de 407 millions d’années et de les tenir dans la main est véritablement incroyable. Nos découvertes offrent une nouvelle perspective sur l’évolution des spirales de Fibonacci dans les plantes”, a expliqué le Dr Sandy Hetherington, paléobiologiste évolutionniste et chef de projet à la School of Biological Sciences, dans la revue Science.

Par Cécile Breton, le

Source: Sci.News

Étiquettes: , ,

Catégories: ,

Partager cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *