La situation au Groenland a atteint un point de non-retour en juillet dernier. En l’espace d’un mois, l’île a vu 217 milliards de tonnes d’eau de fonte rejoindre l’océan Atlantique. Ce dégel est l’un des pires que le Groenland ait connus et il nous rappelle qu’il faut agir très vite pour tenter de le sauver.
Les cercles polaires comptent parmi les zones les plus surveillées au monde. En Arctique ou en Antarctique, les calottes glaciaires qui s’y trouvent souffrent du réchauffement climatique. Chaque mois, un peu plus de glace fond. Mais le mois de juillet 2019 est l’un des pires que le Groenland ait jamais connus.
Un post Twitter a révélé que plus de 217 milliards de tonnes de glace avaient fondu en l’espace de 31 jours. L’extrémité nord du globe a souffert de la vague de chaleur qui a traversé l’Europe en juillet, justifiant ce chiffre alarmant.
En effet, les températures y ont été plus élevées que lors de la canicule de 2012. La fonte la plus importante a été enregistrée le 31 juillet dernier. Ce jour-là, 11 milliards de tonnes d’eau de fonte ont rejoint l’océan Atlantique. Pour ne rien arranger, le Groenland a connu une vague d’incendies visibles depuis l’espace suite à cette vague de chaleur.
A l’heure actuelle, 0.0056 % de la calotte glaciaire du Groenland a fondu. Cela représente une fonte de plus d’un millimètre sur la moitié de la calotte glaciaire. Cette fonte a entraîné une hausse de 0,5mm du niveau de la mer. En plus de cette augmentation, la fonte entraîne la libération de substances toxiques dans l’air. Cela fait de 2019 l’une des pires années en termes de fonte des glaces.
Toutefois, 2012 reste à ce jour l’année la plus marquante avec une fonte de 97 % de la calotte glaciaire de l’île. Néanmoins, la fonte de cette époque n’était pas due au réchauffement climatique mais à une modification du courant-jet polaire. A cause de ce changement, des vents chauds ont balayé la région, causant une accélération de la fonte des glaces.
Andrew Freedman, spécialiste du climat pour The Washington Post, a d’ailleurs signalé que même si la hausse du niveau de l’eau paraît insignifiante, elle peut avoir des conséquences dans l’avenir. « Chaque augmentation du niveau de la mer fournit une rampe de lancement plus élevée pour les tempêtes afin d’inonder plus facilement les infrastructures côtières, comme le métro de New York, dont certaines parties ont été inondées pendant l’ouragan Sandy en 2012. »
Mise à jour le 16/08/2019 : nous avons mis à jour cet article en corrigeant la phrase « 56 % de la calotte glaciaire du Groenland a fondu » et en ajoutant des précisions sur la fonte.
Par Justine Manchuelle, le
Source: Live Science
Étiquettes: canicule, calotte glaciaire, fonte, Groenland, réchauffement climatique
Catégories: Écologie, Actualités
« A l’heure actuelle, le Groenland a perdu 56 % de sa calotte glaciaire. »
Vraiment ?
Et si arrêtiez de traduire n’importe comment !
Relisez bien la version anglaise : 56 % de la calotte a connu une fonte d’au moins 1 mm. Mais la calotte du Groenland a une épaisseur de 2000 à 3000 mètres
Donc, il faudra plusieurs siècles pour que ne serait-ce que la moitié fonde… ce qui est déjà assez flippant.
Le volume des mers est d’environ 1338 km3, soit 1,338 x 10 puissance 12 m3, ce qui représente 96,5 % des réserves d’eau de la planète (cf. Wikipedia).
Il ne reste donc que 0,5 x 10 puiss. 11 m3 d’eau ailleurs que dans les océans, c’est-à-dire les rivières, lacs et glaciers, y compris la glace du Groeland
Or, 217 GT de glace font 2,5 x 10 puiss. 11 m3.
La valeur de 217 GT de glaces fondues est donc fausse !