Dans les écoles du monde entier, on multiplie les démarches pour favoriser le bien-être des enfants. Singapour va aller plus loin. Dès l’an prochain, les élèves n’auront plus de tests ou d’examens. Un choix qui pousse le système éducatif à revoir son mode d’évaluation mais qui permet aussi de ne plus mettre les élèves en compétition.
LES ÉVALUATIONS, PORTE OUVERTE À LA COMPÉTITION
Si les examens sont pensés pour vérifier que les élèves ont bien assimilé des connaissances et des compétences, ils sont généralement prétexte à la compétition surtout si les notes sont chiffrées. Dans le système scolaire japonais par exemple, les examens sont comme un combat entre tous les élèves notamment pour obtenir une place dans les meilleures écoles.
A Singapour, les élèves étaient jusque-là classés en fonction de leurs résultats à des tests standardisés. Cependant, la notation peut avoir un impact négatif sur les élèves.
Une étude américaine publiée en 1999 montrait déjà les effets négatifs de la notation chiffrée. Elle pouvait réduire l’intérêt des élèves pour une matière, encourager la tricherie et favoriser le développement de mauvaises relations avec les autres élèves mais aussi les professeurs. Or Singapour veut faire disparaître les tests standardisés propices à la compétition. Cette démarche a pour but de créer un environnement d’apprentissage plus sain pour les élèves.
COMMENT LES PROFESSEURS VONT-ILS DÉSORMAIS ÉVALUER LES ÉLÈVES ?
Pour les élèves les plus jeunes, l’évaluation se basera sur plusieurs éléments de la vie de l’élève. Des « descriptions qualitatives » lui permettront de voir s’il participe suffisamment en classe, si les connaissances sont bien restituées dans les devoirs… Ils pourront également avoir des discussions avec les enseignants ou des jeux-questionnaires à compléter.
Pour les élèves du secondaire, l’évaluation sera un peu différente. Il y aura encore quelques notes données en nombres entiers mais les tests seront bel et bien supprimés. Ce système de descriptions et d’appréciations permet également aux élèves de moins stresser comme on peut déjà le voir dans plusieurs classes en France.
« APPRENDRE N’EST PAS UNE COMPÉTITION, MAIS UNE AUTODISCIPLINE »
Avec cette mesure, le ministre de l’Éducation Ong Ye Kung veut mettre l’accent sur l’apprentissage dans les écoles du pays. Il espère que les élèves auront à cœur de se motiver pour apprendre sans mettre leurs compétences en compétition. Malgré cette intention louable, une sorte de valeur étalon sera toujours fixée. Elle sera censée aider les élèves à voir s’ils doivent s’améliorer ou non pour rester dans une forme de moyenne.
« Je sais que le fait d’arriver premier ou deuxième, en classe ou au niveau, a toujours été une fière reconnaissance du rendement d’un élève. Mais l’élimination de ces indicateurs a une bonne raison d’être, pour que l’enfant comprenne dès son plus jeune âge que l’apprentissage n’est pas une compétition, mais une autodiscipline qu’il doit maîtriser toute sa vie. »
Par Justine Manchuelle, le
Source: My Modern Met
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Je vais parler de mon expérience,mais la compétition est innée aussi,regardez les enfants se comparer. La comparaison est d’ailleurs l’origine d’une forme d’intelligence.Observez les animaux,ils sont compétiteurs car leur survie en dépend.Le meilleur doit gagner. L’évolution des espèces en est une autre preuve. »Qui est le plus… »argumentent les enfants,plutôt que « qui est le moins… »On l’a vu avec le communisme,l’égalité rabaisse l’immense majorité vers le bas,avec l’interdiction de faire des choses,de créer,de chercher,de progresser,d’être libre d’entreprendre qui va améliorer ta condition de vie et par la suite celle des autres.La main invisible d’Adam Smith plane encore.
Avec cette éducation,les enfants n’apprennent pas à vaincre leurs démons,leurs peurs,leur stress.
Cela ne peut être enseigné,c’est dans son esprit,par son raisonnement,que l’enfant vain ces angoisses.
Alors il sera un être construit,solide qui pourra aider les autres.C’est bien le problème des pays développés,ou le stress et la mélancolie envahissent l’espace.Ce n’est pas le milieu qui s’adapte à l’individu.Les adultes référents servent d’exemples.S’ils ont soif d’apprendre,et ne se contentent pas de vacances,d’electro-ménager,de voyages organisés,d’alcool,de tabac…leurs enfants ont de grandes chances de les imiter.
Des idées sur l’éducation post mai 1968,on en est revenu.On en reviendra encore,lorsque ce sera les enfants eux-même qui réclameront un comparatif.