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Des jeunes filles ont signalé la présence d’un fantôme dans leur maison, mais la réalité était pire

Des objets changeaient de place, du lait disparaissait mystérieusement et des messages inquiétants étaient inscrits sur les murs

Maison Hantee
Image d’illustration — Sabrina Janelle Gordon / Shutterstock.com

En 1986, dans la paisible ville de Townsend, Massachusetts, deux jeunes sœurs, Tina et Karen Bowen, ont commencé à noter des événements inhabituels dans leur maison. Des objets déplacés sans explication, du lait mystérieusement consommé, et des messages inquiétants comme « épouse-moi » et « je suis dans ta chambre. Viens me trouver » écrits sur les murs avec de la mayonnaise et du ketchup. Les filles ont rapporté ces événements à leur père, Frank, persuadées qu’un fantôme était responsable. Mais Frank pensait qu’il s’agissait simplement de farces entre sœurs.

Une découverte terrifiante

Le 8 décembre 1986, en rentrant chez elles, les filles ont trouvé les toilettes utilisées, ce qui a poussé Frank à fouiller la maison. Ce qu’il a découvert était bien plus terrifiant qu’un fantôme. Caché dans une armoire, il trouva Daniel LaPlante, un camarade de classe de Tina âgé de 16 ans.

LaPlante, vêtu d’une veste de style amérindien et le visage peint, tenait une clé à molette et une hachette. Il a menacé la famille et les a enfermés dans une chambre,. Heureusement, Tina a réussi à s’échapper par une fenêtre et à alerter un voisin. La police arriva rapidement, mais LaPlante avait disparu, laissant la famille dans une terreur encore plus grande.

Une obsession sinistre

Deux jours plus tard, Frank a aperçu LaPlante regardant par une fenêtre de la maison, rapporte Morbid Knowledge. À l’intérieur, il a trouvé un message sur une photo de famille : « JE SUIS TOUJOURS LÀ. VENEZ ME TROUVER ». La police a fini par découvrir LaPlante caché dans une cavité murale de la cave, où il vivait depuis des semaines, voire des mois. 

L’adolescent avait accédé à la maison par un vide sanitaire et avait commencé à tourmenter psychologiquement la famille, se faisant passer pour un fantôme. LaPlante était devenu obsédé par Tina après un rendez-vous. Après que des camarades de classe eurent informé Tina que LaPlante était accusé de viol, elle mit fin à leur relation. 

Selon Joe Turner, auteur de The Boy in the Walls en 2022, « il a hanté ses victimes pendant près d’un an, augmentant régulièrement son jeu au fil des mois et les observant même de derrière les murs pendant leurs moments les plus intimes ». Il l’a d’abord utilisé comme une cachette pour observer Tina. Mais son comportement est vite devenu plus sinistre. Il prenait plaisir à terrifier la famille, laissant des indices inquiétants de sa présence, comme une baignoire remplie d’urine et des pièces de monnaie éparpillées sur le sol.

Une escalade de violence

Après son arrestation, LaPlante a été envoyé dans un centre de détention pour mineurs, mais il n’y est resté que moins d’un an. En octobre 1987, sa mère a réhypothéqué sa maison pour payer sa caution de 10 000 dollars. Peu après sa libération, LaPlante a commencé une série de cambriolages dans la région. Le 16 novembre 1987, il s’introduit dans la maison de la famille Gustafson, composée de Priscilla Gustafson, 33 ans, institutrice enceinte, de son mari Andrew et de leurs deux enfants, Abigail, sept ans, et William, cinq ans. 

LaPlante est retourné à la résidence des Gustafson le 1er décembre, muni d’une arme de calibre 22. Lorsqu’il a rencontré Priscilla, le jeune homme, alors âgé de 17 ans, a admis qu’il ne pensait pas qu’il y aurait quelqu’un à la maison, mais il l’a néanmoins violée et lui a tiré deux balles dans la tête. Il a ensuite noyé ses deux enfants, William et Abigail, dans des baignoires séparées.

La police a rapidement relié LaPlante aux meurtres grâce à des preuves médico-légales, incluant ses vêtements retrouvés dans les bois derrière la maison des Gustafson. En octobre 1988, LaPlante a été jugé pour les meurtres des Gustafson et condamné à trois peines de prison à vie. En 2017, il a demandé une réduction de peine, mais le juge a rejeté sa demande, affirmant qu’il ne montrait aucun remords. LaPlante, aujourd’hui âgé de 53 ans, devra attendre encore sept ans avant de pouvoir demander une libération conditionnelle. Par ailleurs, la maison qui a inspiré Conjuring serait toujours hantée selon les actuels propriétaires.

Par Eric Rafidiarimanana, le

Source: Indy100

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  • Histoire sordide ,mais arretez de dire que la maison serait encore hantée actuellement ce ne sont que des conneries ça, les fantomes n’existent pas il faut vraiment ètre débile ou neuneu pour croire à des conneries pareilles ,malheureusement des neuneux ils en existe beaucoup .