C’est avec un communiqué datant du 13 septembre que le n°1 des réseaux sociaux, le géant Facebook, s’est exprimé sur les changements apportés concernant les « normes et lignes directrices pour gagner de l’argent grâce à son contenu sur Facebook ». Explications.

 

PLUS DE RESTRICTIONS 

Dans un article publié le 13 septembre, le réseau social a annoncé qu’il changerait prochainement ses lignes directrices sur qui peut gagner de l’argent via Facebook, ainsi que les types de contenus acceptables pour monétiser. Des mesures similaires vont être prises également concernant les célèbres fakes news, à la mode chez certains en ce moment.

Ces mesures se basent sur des règles générales, c’est-à-dire une interdiction des représentations de la mort, même si elle sont utilisées à des fins « éducatives » et des règles plus précises comme l’interdiction d’utiliser des personnages, des enfants engagés dans des « violences, du sexisme, ou d’autres comportements inappropriés ». D’autres interdictions de monétisation s’étendent aux représentations de violence ou d’actes explicites.

 

VENT DEBOUT CONTRE LES FAKES NEWS ET POURTANT…

Facebook fait également un pas en avant sur ce qu’on appelle les fake news. Un véritable problème que l’on constate depuis un certain temps sur les réseaux sociaux, quels qu’ils soient. En effet, ceux qui partageront du contenu qui enfreignent à maintes reprises les directives de contenu pour la monétisation, ou qui publieront des fausses information et de fausses nouvelles pourront être « inadmissibles » ou risquent de perdre leur éligibilité pour monétiser.

Les éditeurs et les autres utilisateurs qui envisagent de gagner de l’argent grâce aux programmes de monétisation de Facebook devront avoir « une présence authentique et établie sur Facebook » et devront avoir utilisé une page ou un profil depuis au moins un mois. Mais une partie de ces règles pose tout de même des problèmes, de logique notamment.

On a donc compris que Facebook voulait ainsi interdire tout ce qui « favorise les attaques contre des personnes ou des groupes » et la propagation de fausses informations, certes. Mais il faut savoir que cette interdiction s’étend même aux éditeurs qui font la promotion de ce contenu « dans un contexte de vraies informations ou de sensibilisation ». On est donc face à un non-sens total.

Mark Zuckerberg, fondateur et actuel président de Facebook.
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