Une découverte hallucinante vient d’être faite au cœur de notre galaxie, et celle-ci pourrait bien remettre en cause les théories des scientifiques. Un satellite a mis au jour une nouvelle exoplanète de la taille de Jupiter, mais celle-ci est trop grosse pour être née autour de son étoile. Un détail qui perturbe les chercheurs et qui les pousse à revoir leurs copies quant à la création des planètes.

QUELLE EST CETTE PLANÈTE ET OU EST-ELLE ?

Imaginez une exoplanète aussi grosse que peut l’être Jupiter. Placez-la en orbite autour d’une étoile rouge naine de type M située à 600 années lumière de la Terre et vous obtenez NGTS-1b. Cette toute nouvelle planète, dont la température moyenne est d’environ 530 °C, a été découverte par une équipe d’astronomes des universités de Warwick, Leicester, Cambridge, de la Queen’s University Belfast, de l’observatoire de Genève, du DLR Berlin et de l’Universidad de Chile.

Il s’agit de la toute première découverte réalisée par le Next-Generation Transit Survey, ou NGTS, un instrument assez récent dans le domaine scientifique. Semblable à ce que réalise Kepler, NGTS est composé de 12 télescopes robotisés installés à l’observatoire de Paranal de l’ESO, au nord du Chili. Leur mission consiste, comme Kepler, à détecter des transits planétaires à la seule différence que eux le font depuis le sol. Et leur première découverte est pour le moins bouleversante.

POURQUOI CETTE DÉCOUVERTE EST-ELLE SI TROUBLANTE ?

La découverte de NGTS-1b est bien plus importante qu’il n’y paraît. Cette exoplanète lointaine incarne en effet une double découverte qui fascine les scientifiques. Tout d’abord, cette exoplanète est la plus grande découverte en terme de taille si on la compare à son étoile hôte.

Ce détail fait qu’elle ne colle pas aux idées standard de la formation des géantes gazeuses. Ensuite, le fait qu’elle ait été découverte par un appareil venant tout juste d’être utilisé rend NGTS-1b très mystérieuse, d’autant que le dispositif a été pensé pour repérer des planètes de la taille de Neptune.

UNE REMISE EN CAUSE QUI NE DATE PAS D’HIER

A l’heure actuelle, les chercheurs ne parviennent pas à expliquer pourquoi une telle exoplanète existe notamment au vu de sa taille très imposante par rapport à son étoile. Celle-ci devrait en réalité être incapable de générer une telle géante gazeuse. Pourtant, cette remise en question a beau être soulevée par la découverte de NGTS-1b, en réalité elle ne date pas d’hier.

En 1995, une autre exoplanète avait fait parler d’elle car son cas était identique à celui de NGTS-1b. Baptisée 51 Pegasi b, cette exoplanète était le premier exemple de Jupiter chaude découverte au cœur de la Voie lactée. Elle avait alors soulever la question du développement des modèles de formation de géantes gazeuses. L’histoire se répète aujourd’hui avec NGTS-1b, mais ce nouveau cas d’étude intrigue encore plus la communauté scientifique. Ce dernier pourrait d’ailleurs à l’avenir permettre de comprendre comment se sont formées certaines planètes comme Jupiter et Saturne ou encore Neptune et Uranus.

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