Si, comme de nombreuses personnes, vous choisissez vos jeux en partie pour la beauté de leurs graphismes, alors Everybody’s Gone to the Rapture devrait vous plaire. Cette création indépendante du studio The Chinese Room entre dans la petite liste des jeux narratifs qui mettent vos neurones à dure épreuve. SooGeek vous en dévoile plus sur ce jeu surprenant.

 

Que les amateurs de jeux vidéo classiques soient prévenus, Everybody’s Gone to the Rapture est une création originale sur bien des points. En immergeant le joueur dans le petit village britannique de Yaugton en 1984, le jeu lui demande de se promener, d’explorer et de découvrir chacun des espaces créés par les développeurs : église, terrain de rugby, pub, tout est fait pour faire croire à une réelle petite ville anglaise aussi charmante que mystérieuse.

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En effet, en se promenant dans cette bourgade, le gamer s’aperçoit bien vite que quelque chose cloche : que ce soit près des lieux de vie ou dans les rues, il est seul. C’est en partant de ce constat qu’il débute une enquête pour comprendre pourquoi et comment toute une population a pu disparaître du jour au lendemain en laissant sa ville intacte. Heureusement, le gamer est accompagné dans sa tâche par des sphères lumineuses qui le suivent pour lui indiquer la marche à suivre.

Sans se contenter de montrer le chemin, ces sphères se transforment et prennent la forme des habitants disparus dans le but de donner des indices. On observe donc les fantômes des hommes et femmes qui peuplaient Yaugton agir comme si de rien n’était, reprenant les gestes et habitudes qui étaient les leurs avant de disparaitre.

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Cette aide est plus que bienvenue face à l’immense map développée par The Chinese Room : 6 zones sont disponibles à l’exploration et chacune d’entre elles peut contenir un indice servant à éclaircir la situation. De plus et si la logique veut que l’on suive ces sphères aux quatre coins du jeu, il est possible de s’éloigner pour explorer et comprendre seul les secrets de la bourgade. En choisissant cette seconde option, le joueur pourra même gagner une meilleure expérience de jeu : des scènes et dialogues secondaires sont disponibles en dehors du chemin tracé par les sphères, offrant aux curieux une bonne raison de sortir des chemins battus.

Si, jusque-là, le jeu se place comme une création surprenante, c’est sans compter sur son gameplay. Quasiment absent, il se base sur l’utilisation des joysticks gauche et droit permettant de se déplacer. Impossible donc d’interagir avec l’environnement, de parler ou de courir : le joueur n’est présent que pour observer et l’intrigue doit le tenir en haleine durant toute la durée du jeu sans quoi l’expérience tombe à l’eau.

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Heureusement, le jeu provient d’un studio plein de ressources créé par une compositrice nommée Jessica Curry et un écrivain, Dan Pinchbeck. Il va donc sans dire que l’intrigue suffit à vous séduire et ce, dès le début du jeu. En plus d’un scénario fascinant, The Chinese Room a apporté un travail remarquable sur la bande-son et les bruitages du jeu, sans parler du doublage réalisé par les voix françaises de Morgan Freeman et Eva Longoria, Benoît Allemane et Odile Schmitt.

 

Everybody’s Gone to the Rapture est une création surprenante : sans gameplay original mais avec un univers aussi beau que grand, le jeu nous plonge dans une histoire fascinante qui tient le joueur en haleine de la première à la dernière seconde du récit. Avec cette création, The Chinese Room se place parmi les studios les plus créatifs de ces dernières années. A quel autre jeu du studio avez-vous joué ?

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