Alors que nous nous apprêtons à passer en 2017, l’association Génération Cobayes, en partenariat avec Konbini, a réalisé un grand sondage sur 53 000 personnes, âgées entre 18 et 35 ans. Ce sondage, nommé « Que du bonheur, l’enquête qui te donne la parole », a pour but de comprendre leur vision du bonheur à l’aide de 100 questions. Alors, d’après vous, qu’est-ce qui rend heureux un jeune en 2016 ?
En France, il est bien connu que le taux de consommation d’antidépresseurs est assez élevé, et alors que 56 % des Français se disent épanouis dans leur vie, les jeunes de 18 à 35 ans affirment ressentir du bonheur. D’après les résultats de Génération Cobayes, ils sont tout à fait conscients de l’environnement politique et écologique instable dans lequel ils vont évoluer. Malgré ces inconvénients, ils font facilement la distinction entre leur situation individuelle et celle de leur environnement.
En effet, d’après l’étude menée, 37 % des sondés affirment que le sujet le plus préoccupant de notre époque est la dégradation de l’environnement. Sur le podium, on retrouve aussi les craintes liées à la montée des extrêmes en politique et le pouvoir exponentiel des multinationales. En effet, la crise économique et les difficultés des politiques ont influé sur la confiance des jeunes Français. Ils sont 75 % à être sceptiques quant à l’avenir de la France, mais 63 % s’y sentent bien.
En 2016, les jeunes ont une vision de la stabilité bien différente de celle de leurs parents. En effet, ils ne sont plus dans l’optique absolue d’avoir un CDI ou un emploi fixe qui leur assurera une vie paisible. En effet, 62 % pensent que ce type de contrat n’est pas indispensable et qu’ils feront plusieurs métiers dans leur carrière professionnelle. L’objectif est de découvrir tout un tas de choses et de faire le plein d’expériences, la stabilité vient après.
En revanche, ils ont besoin d’avoir du temps pour eux et de profiter pleinement de leur vie en dehors du travail. La recette parfaite du bonheur serait en moyenne d’avoir 32 heures de travail hebdomadaire, 10 semaines de vacances par an et 2000 euros nets par mois. Si on en croit l’étude, le bonheur de ces jeunes serait, en bonne partie, influencé par leur carrière.
Bien loin des clichés sur les jeunes et leurs addictions à toutes les nouvelles technologies, 87 % des jeunes affirment ne pas avoir besoin des réseaux sociaux pour être comblés de bonheur. Par contre, ils seraient très difficiles pour eux de se couper d’internet, smartphone et ordinateur.
Selon le sondage, la jeune génération n’a pas la folie de l’achat. Ce besoin de tout acheter tout le temps ne touche que 4 % des jeunes. Tandis que le reste préfère miser sur une bonne santé et une bonne protection sociale. La génération de 18 à 35 ans est totalement consciente de la menace qui pèse sur l’environnement, mais elle est reste réticente aux institutions représentatives.