
Elon Musk, PDG de SpaceX, continue de partager ses ambitions pour la conquête de Mars. Lors d’un récent épisode du podcast animé par le sénateur Ted Cruz, Musk a évoqué l’hypothèse selon laquelle, si les humains pourraient ne pas y trouver d’extraterrestres vivants, ils pourraient découvrir les vestiges d’une civilisation disparue depuis longtemps.
L’importance de cette exploration
Le rêve martien d’Elon Musk n’est pas nouveau. Il a régulièrement exprimé sa volonté d’établir une colonie humaine durable sur Mars. Cette ambition s’inscrit dans une stratégie plus large d’expansion de la présence humaine au-delà de la Terre pour garantir la survie à long terme de l’espèce.
Cependant, l’influence grandissante d’Elon Musk sur la politique spatiale américaine suscite des interrogations. Ses liens avec le président Donald Trump et sa nomination à la tête du Department of Government Efficiency (DOGE), une entité chargée de rationaliser l’administration fédérale, inquiètent certains législateurs. Ils redoutent que les priorités de la NASA soient trop orientées en faveur de SpaceX, au détriment de la concurrence, notamment Boeing.
Bientôt une arrivée sur Mars ?
Lors de son entretien avec Ted Cruz, Musk a prédit que l’Homme pourrait poser le pied sur Mars dès 2029. Il a cependant nuancé ses propos quant à la découverte d’une forme de vie extraterrestre. Selon lui, la planète rouge pourrait révéler des traces d’une civilisation disparue, bien que la probabilité d’y trouver des êtres vivants soit extrêmement faible. Il a toutefois laissé entendre qu’une vie microbienne souterraine pourrait exister, une hypothèse qui motive une grande partie de la recherche scientifique actuelle.
Elon Musk insiste sur la nécessité de construire une ville autosuffisante sur Mars dans les prochaines décennies. Selon lui, un tel projet requiert un million de personnes et une logistique colossale, notamment l’acheminement d’un million de tonnes de matériaux.

L’expertise scientifique confirme l’intérêt pour Mars
Des scientifiques, comme Roger Wiens, professeur de géologie à l’université de Purdue, appuient l’idée que Mars a pu autrefois présenter des conditions propices à la vie. Les études récentes ont révélé la présence de lacs et de rivières, malgré des températures froides dues à l’éloignement de la planète du Soleil. La découverte de roches de kaolinite, souvent associées à des climats chauds et humides sur Terre, constitue un indice supplémentaire en faveur d’une vie microbienne ancienne sur Mars.
Le vaisseau spatial Starship de SpaceX est la pierre angulaire du projet martien d’Elon Musk. En janvier dernier, il a partagé son enthousiasme sur X (anciennement Twitter), affirmant que « Mars est le nouveau monde ». Elon Musk prévoit un premier vol sans équipage vers Mars dès 2026, avec Optimus, un robot avancé, à son bord. Si ces tests sont concluants, les missions habitées pourraient débuter dès 2029, bien que 2031 semble plus réaliste.
En parallèle, la Russie manifeste un intérêt pour une collaboration spatiale avec Elon Musk. Kirill Dmitriev, représentant du président Vladimir Poutine, a déclaré que les compétences de Roscosmos et Rosatom pourraient renforcer l’efficacité et la sécurité d’une mission martienne. L’initiative d’Elon Musk pour l’exploration et la colonisation de Mars s’inscrit dans une vision à long terme qui dépasse la simple conquête spatiale. Si les premiers vols sans équipage réussissent, l’humanité pourrait poser le pied sur la planète rouge d’ici la fin de la décennie. Par ailleurs, Elon Musk soulève une fois de plus l’indignation suite à ses déclarations sur le christianisme.