Jusqu’où ira la course de la tour la plus haute du monde ? A Dubaï, cette cité-état aux mille et une tours gigantesques, une société immobilière s’est lancée dans la construction d’un gratte-ciel qui devrait culminer à environ un kilomètre de hauteur, soit cent à deux cents mètres de plus que Burj Khalifa, l’actuelle tour la plus haute du monde.

Situé au centre de cette ville portuaire, le futur gratte-ciel Dubaï Creek Harbor détrônera l’actuelle tour la plus haute du monde, Burj Khalifa, qui atteint pourtant déjà 828 mètres. Cheikh Mohamed ben Rached Al-Makhtoum, l’émir de Dubaï ainsi que le vice-président, Premier ministre et ministre de la Défense des Émirats arabes unis, a annoncé le début de sa construction. La fin des travaux est prévue pour 2020, juste à temps pour l’Exposition Universelle qui aura lieu, cette même année, dans la cité-état et qui attend près de 20 millions de visiteurs.

Burj Khalifa, l'actuelle tour la plus haute du monde
Burj Khalifa, l’actuelle tour la plus haute du monde

Emaar, l’une des deux grandes sociétés immobilières de Dubaï, avait révélé, en avril dernier, la construction de cette tour en soulignant qu’elle dépasserait Burj Khalifa. S’il n’y a aucune précision concernant la hauteur exacte de ce futur gratte-ciel, on sait cependant qu’il devrait atteindre entre 950 mètres et 1100 mètres.

Le coût de construction de la tour est estimé par Emaar à environ un milliard de dollars, soit près de 900 millions d’euros. D’après le président de la société, Mohamad Alabbar, la tour comprendra une plate-forme d’observation ainsi que 18 à 20 étages spécialement dédiées à la restauration et à l’hôtellerie. Elle sera attachée au sol par des câbles et sa structure évoquera la forme d’un minaret.

La hauteur de Burj Khalifa comparée à d'autres monuments
La hauteur de Burj Khalifa comparée à d’autres monuments

La tour Dubaï Creek Harbor est dessinée par Santiago Calatrava Valls, un architecte hispano-suisse souvent primé pour ses œuvres. Il a notamment réalisé le pont de l’Alamillo, commandé pour l’Exposition universelle de Séville, l’Opéra de Valence ou plus récemment le Musée de Demain à Rio de Janeiro.

Dans cette course folle à la tour la plus haute, d’autres affichent aussi leur envie de ne pas rester sur le banc de touche. C’est le cas de Kingdom Holding, société appartenant au prince milliardaire saoudien Al-Walid ben Talal, qui a décidé de lancer de son côté la construction d’une tour de plus d’un kilomètre de hauteur à Jeddah, deuxième ville d’Arabie Saoudite. De quoi donner le vertige.

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