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Les hommes gays pourront enfin donner leur sang sans période d’abstinence dès le 16 mars

Il n’y aura plus aucune référence à l’orientation sexuelle dans les questionnaires

― Matej Kastelic / Shutterstock.com

Mardi dernier, le ministère de la Santé a annoncé que le don du sang sera ouvert aux hommes homosexuels ou bisexuels sans conditions. Ce décret ministériel a été signé mercredi 12 janvier et devrait entrer en vigueur dans le courant du mois de mars 2022.

Ce décret met fin à une discrimination

« Nous mettons fin à une inégalité qui n’était plus justifiée », a déclaré Olivier Véran, ministre de la Santé, dans un tweet. Cette décision a effectivement été prise par le gouvernement dans le but de mettre fin à une discrimination. Ainsi, les questionnaires préalables au don de sang ne feront plus aucune référence à l’orientation sexuelle du donneur à partir du 16 mars 2022.

En 1983, les hommes homosexuels ne pouvaient pas effectuer des dons de sang en raison des risques de transmission du sida. Cela a changé depuis 2016, avec l’introduction de l’article 1211-6-1 dans le Code de la santé publique. L’article en question stipule que personne ne peut être exclu du don de sang en raison de son orientation sexuelle.

Cependant, les hommes homosexuels devaient obligatoirement passer par une période d’abstinence sexuelle avant d’être éligibles au don de sang. Cette période était notamment fixée à douze mois, avant d’être réduite à quatre mois en 2019.

— Olena Yakobchuk / Shutterstock.com

Plus aucune référence à l’orientation sexuelle dans les questionnaires

Aujourd’hui, le risque de transmettre le sida par transfusion a considérablement diminué par rapport au début des années 1990. Fabrice Pilorgé, directeur du plaidoyer de l’association Aides de lutte contre le sida, avertit tout de même qu’il n’y a pas eu de nouvelles estimations de ce risque. Ce dernier indique qu’il est ainsi nécessaire d’ajouter d’autres questions sur les pratiques sexuelles des donneurs dans les questionnaires afin de garantir la sécurité des receveurs.

D’après le ministère de la Santé, un nouveau critère sera ajouté au questionnaire. Le donneur, qu’il soit hétérosexuel ou homosexuel, devra indiquer s’il prend un traitement pour la prophylaxie pré ou post-exposition au VIH. En outre, d’autres questions seront ajoutées dans le but de détecter d’éventuels comportements individuels à risque mais l’orientation sexuelle ne sera plus mentionnée.

Par Kanto Andriamanjatoson, le

Source: Huffington post

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