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Suite à une pétition en ligne signée par 35 000 personnes, les dictionnaires d’Oxford ont subi de lourds changements. Jugées sexistes et offensantes, certaines définitions ont fait l’objet d’un « examen approfondi ».

En début de semaine, les Presses universitaires d’Oxford ont annoncé avoir modifié certaines définitions de ses dictionnaires, jugées sexistes, discriminatoires et condescendantes, dévoile le Guardian. En effet, le « mot ‘femme’ et de nombreux autres termes connexes » faisaient l’objet d’une pétition en ligne lancée par Maria Beatrice Giovanardi, militante pour les droits des femmes en 2019.

Il s’avère que les mots « hommes » et « femmes » étaient traités différemment comme le montrent ces exemples très parlants. Les termes « chienne » et « servante » font partie des synonymes du mot « femme ». Des associations « offensantes », « péjoratives » et « surannées ». Désormais, ce terme est défini comme « l’épouse, la petite amie ou l’amante d’une personne ». La définition de « homme » est similaire. Par ailleurs, les termes en lien avec la sexualité font également l’objet de révisions.

La pétition pointe du doigt des associations qui peuvent « renforcer les stéréotypes négatifs sur les femmes et placent les hommes au centre ». En effet, « la langue a des implications au quotidien, elle influence les perceptions et la façon dont les femmes sont traitées ». Il y a encore des efforts à faire, puisque le terme « chienne » fait encore partie des synonymes de « femme »… En février, c’était le Larousse qui était épinglé pour ses définitions sexistes.

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