Le diamant Hope est aussi craint que convoité par tous. Connu pour sa beauté éblouissante et sa réputation de malheur, ce diamant bleu de renommée mondiale a une histoire fascinante qui remonte à des siècles. On raconte que ce joyau surnommé le « diamant maudit » a apporté la misère à ceux qui l’ont possédé.
Son histoire
L’histoire du diamant Hope remonte au XVIIe siècle, lorsqu’il est extrait d’une mine en Inde. À l’époque, il était beaucoup plus grand, pesant environ 112 carats. On dit qu’il a été volé sur la statue de la déesse Sitâ, déclenchant ainsi une malédiction qui persisterait tout au long de son existence.
Un bijoutier français nommé Jean-Baptiste Tavernier a acheté le diamant à l’origine dans un grand marché aux diamants en Inde. Il le retailla pour le roi Louis XIV et lui donna le nom de diamant bleu de la Couronne. Ce souverain de France, qui fut l’un des premiers propriétaires, a connu une série de décès dans sa famille peu de temps après avoir possédé le diamant. Quant au bijoutier, il a perdu tous les biens qui lui appartenaient. Jusqu’à la Révolution Française, il resta dans la famille royale puis fut confisqué, on le plaça dans le garde-meubles national. En 1792, le diamant fut dérobé et disparut sans laisser aucune trace.
Son voyage
Vingt ans plus tard, on le retrouve en Angleterre. Taillé en forme ovale, il revient à Thomas Hope, duquel il tire son nom. La pierre a été léguée successivement aux proches descendants de Thomas Hope avant d’être revendue à un courtier américain. Malheureusement, la malédiction frappa à nouveau ses propriétaires aux États-Unis. Certains ont croulé sous les dettes et d’autres ont connu une mort tragique.
De retour en France, la maison Cartier en fit une magnifique parure qu’une Américaine acheta. Elle finit aussi endettée et mourut. Son dernier acquisiteur, Harry Winston, en fit don au Musée d’histoire naturelle de Washington en 1958, où le diamant trouva sa dernière résidence en date. Le diamant, qui pèse actuellement environ 45 carats, jouit désormais d’une grande notoriété. C’est l’objet d’art le plus vu au monde après La Joconde de Léonard de Vinci.
La malédiction
La malédiction prévoyait que quiconque posséderait le diamant connaîtrait des souffrances et des tragédies sans fin. Cette croyance a été renforcée par les malheurs qui ont frappé certains de ses propriétaires au fil des ans. À l’instar du roi Louis XIV et du bijoutier Tavernier, Louis XVI et Marie-Antoinette sont souvent cités parmi les victimes de la malédiction du diamant Hope. Ils ont connu une mort tragique, tous les deux ont fini décapités.
Par Arielle Lovasoa, le
Source: IFL Science