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Curiosity repère des preuves frappantes de la présence d’eau ancienne sur Mars

« Cette capsule temporelle constitue la meilleure preuve d'eau ancienne et de vagues depuis le début de la mission »

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Ondulations caractéristiques observées par Curiosity — © NASA / JPL-Caltech / MSSS

L’examen des clichés capturés par le rover Curiosity a permis la mise en évidence de certaines des preuves les plus claires à ce jour que la planète rouge abritait autrefois de vastes étendues d’eau.

Une nouvelle découverte importante pour Curiosity

Depuis son arrivée sur Mars en 2012, Curiosity n’a pas chômé. En un peu moins de onze ans, l’engin a réalisé un nombre important de découvertes, incluant des traces d’une ancienne oasis, les preuves d’une ancienne méga-inondation, des molécules organiques, des dépôts d’opale ainsi qu’une météorite métallique rare.

Le rover de la NASA s’est récemment illustré en photographiant des structures ondulées évocatrices sur les premières pentes du mont Sharp, relief de 5 kilomètres de haut situé au centre du cratère Gale, juste en dessous de l’équateur martien. Selon l’Agence spatiale américaine, de tels motifs suggèrent que la zone était autrefois couverte par un lac peu profond, dont les vagues auraient entraîné un dépôt caractéristique de sédiments qui se seraient fixés sur son lit rocheux lorsque l’étendue d’eau s’est asséchée.

« Cette capsule temporelle constitue la meilleure preuve d’eau ancienne et de vagues depuis le début de la mission », estime Ashwin Vasavada, du Jet Propulsion Laboratory. « Bien que Curiosity ait précédemment traversé des centaines de mètres de dépôts lacustres, de telles caractéristiques n’avaient jamais pu être mises en évidence. »

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Panorama à 360 degrés de la « Marker Band Valley » (fine couche de roche sombre se détachant du terrain environnant) du mont Sharp — © NASA / JPL-Caltech / MSSS

Éclairer le passé de la planète rouge

Si l’environnement autrefois humide du mont Sharp en aurait fait un écrin particulièrement propice au développement de formes de vie microbiennes, l’étude des différentes couches sédimentaires de cette formation rocheuse pourrait également permettre aux scientifiques de mieux comprendre la transition de Mars d’une planète semblable à la Terre à un monde aride et inhospitalier.

Continuant à gravir ses contreforts, le robot explorateur pourrait prochainement y découvrir des preuves supplémentaires du « passé bleu » de la planète, notamment des signes de glissements de terrain humides.

« Bien que Curiosity puisse identifier ce type de phénomènes à distance, nous espérons examiner de plus près cette caractéristique géologique particulière dans les mois à venir », conclut l’équipe.

Par Yann Contegat, le

Source: Curiosity

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