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Une famille australienne découvre un étrange crabe velu avec une éponge en guise de couvre-chef

Taillée à l’aide de ses petites pinces, elle l’aide probablement à se protéger des prédateurs

Dromia personata — aquapix / Shutterstock.com

Beaucoup de gens aiment ramasser des coquillages et des galets aux formes singulières. Une famille qui profitait d’une plage de la ville de Danemark, en Australie-Occidentale, a trouvé bien plus que cela : une nouvelle espèce de crabe-éponge.

Lamarckdromia beagle

Décrit dans la revue Zootaxa, l’étrange spécimen a été envoyé au Western Australian Museum, où il a été étudié par des biologistes marins de l’université de Canterbury en Nouvelle-Zélande. Cet examen approfondi a révélé qu’il s’agissait d’une toute nouvelle espèce de crabe-éponge de la famille des Dromiidae, baptisée Lamarckdromia beagle en référence au navire de recherche de Charles Darwin.

« Cette espèce s’avère nettement plus hirsute que les deux autres connues et étonnamment douce, avec une belle couleur feu », explique Andrew Hosie, conservateur au Western Australian Museum. « Bien que nous ne puissions pas vraiment donner de réponse définitive, il est probable qu’un tel attribut l’aide à camoufler ses pattes. »

Ramassées par les crabes et taillées avec leurs petites pinces afin qu’elles épousent parfaitement la forme de leur tête, les éponges vivantes qu’ils utilisent comme couvre-chefs leur offriraient une protection supplémentaire face aux prédateurs.

« On pourrait les comparer aux coquilles utilisées par les bernard-l’ermite », explique Hosie. « Ces espèces particulières aident le crabe à se fondre plus facilement dans l’environnement marin et produisent également une substance très toxique, faisant de ce chapeau spongieux un excellent moyen de dissuasion contre les pieuvres et les poissons. »

Une espèce plutôt rare

Il est intéressant de noter qu’il ne s’agit pas du premier Lamarckdromia beagle découvert. En comparant la créature trouvée sur la plage australienne à d’autres spécimens incomplets de la collection du musée, les chercheurs ont été surpris de trouver une correspondance avec un spécimen stocké depuis 1925.

L’espèce nouvellement décrite est plutôt rare. Les scientifiques pensent qu’elle vit dans les eaux peu profondes, le plus souvent à proximité des poteaux de quai et des zones connues pour abriter d’importantes populations d’éponges.

Par Yann Contegat, le

Source: ZME Science

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