Le Covid-19 pourrait avoir commencé chez les chiens viverrins, selon de nouvelles preuves ADN

D’après des données génétiques récentes, le Covid-19 pourrait avoir commencé à cause des chiens viverrins. Explications.

Des animaux à l’Homme

Selon ces nouvelles preuves ADN, le Covid-19 est passé des animaux aux humaines sur un marché en Chine. Cela alimente la première épidémie signalée de Covid-19.

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Ces données génétiques ont été téléchargées dans une base de données publique. Elles ont ensuite été supprimées à la demande de l’équipe chinoise qui souhaite les partager en premier.

Le marché de fruits de mer

Une équipe internationale de scientifiques a rapporté que des échantillons d’écouvillons ont été prélevés dans et autour des étals du marché de gros fruits de mer de Huanan au début de l’année 2020. Ces écouvillons contenaient des traces génétiques du SARS-CoV-2 mélangées à l’ADN de chiens viverrins communs, un parent du renard. Ils sont connus pour transmettre le coronavirus.

Compte tenu de ces informations, l’analyse scientifique évoque le fait que les chiens viverrins infectés par le Covid-19 peuvent avoir sécrété un virus infectieux pendant qu’ils étaient vendus illégalement sur le marché en décembre 2019.

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Aucune preuve définitive

L’analyse est toujours en cours. Les scientifiques ne peuvent donc pas prouver à 100 % que des chiens viverrins infectés étaient présents sur le marché. S’ils ont été infectés, les spécialistes ne peuvent pas montrer comment ils ont attrapé le virus ou comment le virus s’est propagé à partir de cela.

Néanmoins, la présence du Covid-19 et de gènes des chiens viverrins dans les mêmes échantillons suggère que des animaux sauvages infectés se trouvaient bel et bien sur le marché et auraient pu propager le virus.

« C’est une indication très forte que les animaux du marché étaient infectés », a déclaré Angela Rasmussen, une virologue travaillant sur ces recherches. « Il n’y a vraiment aucune autre explication qui ait un sens. »

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