Un récent rapport a déterminé que la pollution atmosphérique coûtait chaque année plus de 160 milliards d’euros aux pays européens, en raison de ses effets sur la santé à court et à long terme.
Des coûts faramineux
Publié en milieu de semaine, ce document commandé par l’Alliance européenne pour la santé publique, basée à Bruxelles, a évalué l’impact économique des trois principaux polluants atmosphériques (particules fines, dioxyde d’azote et ozone) dans 432 villes réparties dans les pays membres de l’Union européenne, le Royaume-Uni, la Norvège et la Suisse. Et il s’est avéré que les coûts sociaux directs (soins) et indirects (décès prématurés, maladies chroniques graves et journées de travail perdues) engendrés par ce type de pollution s’élevaient chaque année à 166 milliards d’euros pour le Vieux Continent.
À la première place des villes où ce coût se révèle le plus élevé, on retrouve Londres (11,4 milliards d’euros par an), suivie de Bucarest (6,35 milliards d’euros par an) et Berlin (5,24 milliards d’euros). Première ville française du classement, Paris arrive en septième position, avec un coût annuel global estimé à 3,5 milliards d’euros.
Dans les grandes agglomérations, la pollution de l’air s’explique par différents facteurs (transports, chauffage des habitations, activités industrielles et agricoles). Bien qu’il soit difficile de quantifier de façon précise la part de chacun d’entre eux, les auteurs de l’étude se sont spécifiquement concentrés sur celui des transports (principale source de ce type de pollution) et ont déterminé qu’une hausse de 1 % du nombre de véhicules en circulation dans une ville donnée correspondait à une augmentation de près de 0,5 % des coûts sociaux.
En termes de coût par habitant en France, Lyon et Nice se classent derrière Paris (1 602 euros) avec un peu plus de 1 100 euros par habitant. Melun s’adjuge la quatrième place du classement (1 015 euros), suivie de Douai (992), Fréjus (990), Toulon, Rouen et Saint-Quentin.
La France compte sur la création de zones à faibles émissions pour réduire la pollution atmosphérique
Selon l’Alliance européenne pour la santé publique, ces résultats montrent à quel point un air toxique se révèle nuisible à la santé, ainsi que l’ampleur des inégalités existant entre les différents pays européens. Mais comme le rappelle Sascha Marschang, secrétaire général de l’organisation, « la situation peut être améliorée par des politiques publiques en matière de transports », et les coûts liés réduits « en encourageant les mobilités non polluantes ».
Précédemment, l’Agence européenne de l’environnement avait estimé que la pollution atmosphérique entraînait chaque année au moins 480 000 décès prématurés en Europe (dont 48 000 en France). Afin de réduire les niveaux de polluants provenant du trafic routier, le gouvernement français compte notamment sur la création de zones à faibles émissions dans plusieurs agglomérations, où la marche, ainsi que l’utilisation des vélos et des véhicules électriques seront privilégiées.
Par Yann Contegat, le
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Catégories: Actualités, Écologie
D’où sortent ces chiffres ( quelles sont ces « études » et par qui du point de vue scientifique)
Où peut on les consulter ?
Quels sont les noms des organismes publics et les noms des scientifiques auteurs responsables ?
Ces affirmations sont graves
Elles doivent être prouvées objectivement
Vous ne pouvez pas écrire ces ça si ce n’est pas absolument AVÉRÉ
Question pertinente, vous trouvez les références à partir des liens soulignés dans l’article