Le clonage consiste à créer un être à partir de cellules récupérées d’un être déjà existant. Tous les êtres vivants confondus peuvent être clonés. D’après les médecins, le clonage pourrait ouvrir un large portail de possibilités dans le domaine de la science. En effet, par l’existence d’un clone, on pourrait remplacer les organes vitaux de son modèle. Ce qui implique que l’opération sera une réussite avec une compatibilité de 100 %.

L’origine du clonage

Le clonage n’est pas une pratique appréciée de tous car la société affirme que produire un être humain sans suivre la nature des choses, c’est violer l’intégrité des êtres humains. Bien que cela soit interdit, cette opération a déjà eu un succès. En effet, en 1996, l’Institut Roslin, au Royaume-Uni, a réussi à cloner une brebis prénommée « Dolly ». Cet animal fut le premier clone réussi dans toute l’histoire de l’humanité. Depuis cette expérience, les scientifiques ont essayé de reproduire le clonage d’animaux. En effet, vers 2007, quatre nouvelles brebis ont aussi vu le jour. Elles ont toutes été créées à partir de la même lignée de cellules ayant été utilisées pour fabriquer Dolly.

Dolly serait donc née à partir d’un noyau de cellule somatique. L’Institut Roslin a collaboré avec une équipe de scientifiques venant de PPL Therapeutics. Cependant, cette brebis n’était pas totalement issue d’une cellule énucléée puisque les ovules d’une autre brebis ont été utilisés.

— andriano.cz / Shutterstock.com

Depuis la réussite de Dolly, la société pensait que le clonage d’être humain serait la prochaine avancée. Certains scientifiques ont suggéré que le clonage serait l’avenir de l’humanité. En effet, ils ont découvert que les clones pouvaient mettre un terme aux maladies génétiques. En revanche, d’autres ont mené des recherches plus approfondies et ont déclaré que les clonages ne feraient qu’augmenter les risques de malformations congénitales. En 2002, Brigitte Boisselier, une chimiste française, a affirmé que les extraterrestres étaient à l’origine de l’humanité. De plus, elle a ajouté avoir réussi le clonage humain et qu’elle l’avait baptisé « Eve ».

Le clonage humain n’a pas encore été prouvé

Bien que Brigitte Boisselier ait avancé des propos sur la réussite de son clonage, elle n’est jamais parvenue à fournir des preuves. Selon l’Institut national de recherche sur le génome humain, le principe du clonage serait de reproduire un être génétiquement identique à une entité biologique. De ce fait, toute tentative de clonage humain utilisera des techniques de clonage reproductif. C’est-à-dire que des cellules cutanées seraient utilisées et son ADN serait placé dans un ovule dans lequel on aurait retiré son propre noyau.

L’œuf se développerait dans un tube à essai et y atteindrait la phase de maturation avant d’être implanté dans l’utérus d’une femme jusqu’à la naissance. Le procédé pour cloner un être humain semble simple, mais l’appliquer ferait se confronter à une immense préoccupation éthique. D’après Hank Greely, un professeur de droit et de génétique de l’université Stanford, le clonage humain serait une action dramatique. D’ailleurs, ce concept serait à l’origine de la bioéthique américaine.

© Paphrag / Wikimedia Commons

Le clonage est loin d’être approuvé

Le clonage pourrait fortement impacter la société. De plus, cela pourrait entraîner de graves problèmes psychologiques, sociaux et physiologiques. Ce qui inquiète le plus dans l’affaire de clonage, c’est l’utilisation de ces clones. Nombreux sont ceux qui craignent que cela puisse augmenter la hausse de la perte de vie. De plus, le clonage est considéré comme une violation des principes de dignité humaine. Livescience affirme d’ailleurs que le clonage d’animaux avait engendré de nombreuses pertes, étant donné que les clones présentaient de nombreuses anomalies.

Un des problèmes majeurs que l’on pourrait rencontrer après le clonage serait l’obtention d’une personne identique avec des opinions différentes. L’exemple le plus concret de clones serait les jumeaux identiques. Hank Greely a affirmé que les jumeaux sont des clones les uns des autres et qu’ils n’ont pas la même façon de penser. De ce fait, un clone humain serait juste identique génétiquement, mais il ne partagerait pas les mêmes caractéristiques et les traits de personnalité de son modèle.

— Jason Benz Bennee / Shutterstock.com

Le clonage humain aurait-il quand même des avantages ?

Bien que l’éthique morale soit toujours considérée comme une barrière pour le clonage humain, Hank Greely a affirmé que le clonage avait quelques avantages pour le développement scientifique. En effet, les scientifiques auraient la possibilité de créer un être génétiquement identique uniquement à des fins de recherche. Durant l’année 2000, le droit de clonage, même pour des raisons scientifiques, a été revendiqué, mais en 2006, des scientifiques ont découvert l’existence des cellules souches pluripotentes induites ou iPSC. Ce sont des cellules adultes qui ont des caractéristiques similaires aux cellules en début de développement.

Une brebis du nom de Dolly est connue pour avoir été le premier mammifère cloné — Keith Heaton / Shutterstock.com

De plus, le professeur japonais Shinya Yamanaka a fait part de sa découverte en 2012. Il s’agissait de la transformation des cellules adultes à l’état embryonnaire. Sa découverte lui a même valu un prix Nobel. En 2013, il s’est associé avec James Thomson, un biologiste américain, et ils ont réussi à reproduire le même effet sur des cellules humaines. D’après les explications de Hank Greely, les iPSC pourraient être programmées pour se transformer en une cellule embryonnaire. Ce qui implique que l’on n’aurait plus besoin d’utiliser des ovules, mais uniquement des cellules de la peau.

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Hannibal
Hannibal
1 année

L’éthique ? Mouais… Vu ce qu’il s’est passé avec le covid, les labos en Ukraine et probablement le monkeypox, cela laisse à penser qu’il n’en ont strictement rien à carrer.

Leur seul problème ce pourrait-être de ne pas se faire choper.