Certains l’attendaient depuis des décennies. La Tour sombre, adaptation de la saga du même nom de Stephen King sort en salle le 9 août en France. Voici trois bonnes raisons de se précipiter pour voir ce film.
L’oeuvre centrale de Stephen King
Le « Jupiter du système solaire de mon imagination ». C’est ainsi que l’auteur à succès et grand maître du thriller Stephen King qualifie sa saga La Tour sombre. Il s’agit probablement de la pièce maîtresse de son œuvre. Débutée dans les années 1980 et achevée en 2004 (avec un volume complémentaire en 2012), cette fresque magistrale compte huit volumes pour plus de 4000 pages. Difficilement classable, elle mélange les codes de l’épouvante, du western de l’héroïque fantasy et de la science-fiction. On y retrouve en effet de nombreux éléments et références issues d’autres créations de King comme le « shining », ce don mental mêlant télépathie et empathie qui a donné son titre au roman et à l’adaptation cinématographique du même nom. Quoi qu’il en soit, La Tour sombre est considérée par beaucoup comme au moins l’équivalent de références telles que Le Seigneur des anneaux ou Game of Thrones.
Un projet à la hauteur
Qui connaît le travail de Stephen King sait qu’il n’a pas à s’en faire concernant le scénario. Pour résumer l’intrigue, le héros (ou plutôt l’anti-héros) de l’histoire Roland Deschain, dernier des pistoleros, cherche à sauver son monde (inspiré du Far West américain du XIXè siècle à la sauce héroïque fantasy, mais comportant aussi des vestiges culturels et technologiques d’une époque plus contemporaine). Il poursuit l’homme en noir, principal antagoniste du roman. L’objet de sa quête : la Tour sombre, pivot de tous les univers possibles, que Roland Deschain traverse avec ses compagnons au cours de la saga. La production, à savoir Sony Pictures Entertainment et son confortable budget, n’a pas fait les choses à moitié : un casting de rêve avec Idris Elba et Matthew McConaughey dans les rôles principaux. Coté réalisation on retrouve le danois Nikolaj Arcel qui s’essaye au genre après son très remarqué Royal Affair.
Le début d’une franchise à succès ?
Surtout le projet dépasse largement le cadre du film. La production prévoit de faire de la Tour sombre une vraie franchise, ce qui explique la durée relativement courte pour une oeuvre de cette ampleur (le film qui devrait donc n’être que le premier volet, dure seulement 95 minutes). Il s’agirait en quelque sorte d’un ballon d’essai afin de familiariser le néophyte avec les concepts développés dans les livres, en espérant que le succès soit au rendez-vous pour financer la suite de la saga. Mieux, Sony a également prévu une série ! Centrée sur Roland, celle-ci devrait sortir à la suite du film (l’épisode pilote serait déjà dans les cartons). Au delà d’un plaisir cinématographique de l’été, La Tour sombre pourrait bien être le point de départ d’une aventure de plusieurs années. À ne manquer sous aucun prétexte…
Par Tristan Castel, le
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