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Si votre cerveau est trop actif, votre espérance de vie peut en être réduite

Ces découvertes pourraient servir dans l'étude des effets du vieillissement et des formes de démence

— Yurchanka Siarhei / Shutterstock.com

Le cerveau constitue le principal organe du système nerveux qui centralise le contrôle de l’organisme. En effet, il régule les systèmes d’organes, les muscles et les glandes. Par conséquent, la durée de son travail influe sur notre durée de vie.

Les caractéristiques et les rôles du cerveau

Si nous sommes encore capables de parler, de raisonner, d’apprendre, de prendre des décisions, c’est grâce au cerveau. En effet, ce dernier se trouve être le siège des fonctions cognitives. Si effectivement, le cerveau nous permet de recueillir tous les renseignements intellectuels, il est également le premier responsable pour recevoir toutes les données en rapport avec nos différents sens.

Ainsi, les neurones qui sont des cellules nerveuses forment essentiellement le cerveau. Les neurones se propagent jusqu’aux nerfs, aux muscles et aux glandes. Ce sont les synapses qui assurent la communication entre les différents neurones. Ces derniers comportent un noyau dans lequel l’axone envoie les renseignements recueillis vers les dendrites qui les recueillent sous forme de message électrique.

Les effets du cerveau sur les animaux et les êtres humains et les remèdes préconisés

L’existence et l’emploi du cerveau sont inhérents à toute personne ou tout animal, voire indispensables pour sa survie. Toutefois, selon une étude parue dans la revue scientifique Nature, publiée le 16 octobre 2019, l’activité du cerveau peut nous être préjudiciable. En effet, l’activité neuronale des personnes ayant une longue vie est nettement inférieure à celles ayant une courte vie.

En général, elle dépasse la normale lors des contractions musculaires ou encore lors des changements d’humeur. En outre, les chercheurs ont découvert comme preuve de ce qu’ils avancent une signature, en rapport avec l’excitation neuronale et la fonction synaptique, notamment dans les gènes du cortex cérébral du cerveau.

Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, tels ont été les résultats obtenus après des investigations d’une durée de deux ans réalisées par les chercheurs de la Harvard Medical School. L’étude s’est notamment portée sur des souris ainsi que sur les cerveaux de personnes décédées entre 60 et 100 ans.

Ces nouveaux résultats d’étude sont très importants, parce qu’ils pourraient fortement influencer les recherches actuelles sur le vieillissement et les diverses formes de démence. En effet, des études antérieures ont fait allusion au lien entre un excès d’activité neuronale comme étant un facteur de démence, dont notamment l’Alzheimer.

UNE MANIÈRE DE LUTTER CONTRE LA MALADIE D’ALZHEIMER ?

En fonction des résultats de ces études, certains experts ont préconisé la pratique de la méditation pour lutter efficacement contre l’Alzheimer. La raison étant tout simplement que la méditation permet au cerveau de faire une petite pause. Ainsi, si on veut avoir une vie plus longue et un vieillissement plus lent, diminuer l’activité de notre cerveau
pour éviter la suractivité neuronale serait nécessaire.

Comme solution proposée par le professeur Yankner, utiliser les facteurs de transcription qui sont des protéines, appelés REST, en tant qu’influenceurs moléculaires similaires à l’insuline peut contrôler l’expression des gènes et arrêter l’activité neuronale. Cela influencera positivement sur la longévité.

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