
Le 12 juin 2025, un Boeing 787 d’Air India s’écrase trente secondes après le décollage. Sur les 280 personnes à bord, une seule en réchappe. Derrière cette tragédie, une question obsédante : comment expliquer une telle survie, et une telle panne mécanique ?
Le survivant du siège 11A : une trajectoire improbable au cœur de l’enfer
Ce jeudi-là, tout semblait normal. Le Boeing 787-8 s’élance dans le ciel indien à 13h39. Trente secondes plus tard, il chute brutalement et percute un immeuble, embrasant tout un quartier résidentiel.

Les images qui suivent sont insoutenables. Des carcasses calcinées, des cris, des fumées noires. Pourtant, au milieu de ce chaos, un homme marche, seul, visiblement désorienté. Il s’appelle Vishwash Kumar Ramesh. C’est le seul survivant de l’accident. Assis en 11A, juste à côté d’une issue de secours, il parvient, contre toute attente, à s’extraire de la carcasse. Depuis son lit d’hôpital, il confie : « Je croyais que j’étais mort. Et puis j’ai ouvert les yeux. J’étais vivant. »
Pourquoi cet homme a survécu : des facteurs techniques et humains parfaitement alignés
À première vue, sa survie ressemble à un miracle. Mais en y regardant de plus près, elle s’explique par une conjonction de circonstances très précises. D’abord, sa position dans l’avion : située à l’avant gauche, non loin d’une issue, cette zone a sans doute été moins touchée par l’impact. Ensuite, sa réaction rapide : se détacher, sortir, fuir — tout cela en quelques secondes à peine. Enfin, le feu ne s’est pas immédiatement propagé dans cette partie du fuselage, ce qui lui a laissé une fenêtre de fuite.
De nombreux experts évoquent également un autre paramètre décisif : l’angle de l’impact. Il aurait pu créer ce qu’on appelle une « poche de survie », une zone épargnée dans un désastre global. Ajoutons à cela une part de chance — car oui, même les scénarios les mieux préparés n’excluent jamais le hasard.
Une double panne moteur rarissime : l’enquête explore une hypothèse glaçante
Très vite, les premiers éléments de l’enquête pointent vers un dysfonctionnement majeur : les deux moteurs auraient perdu de la puissance presque simultanément. Un événement rarissime, surtout sur un appareil aussi moderne que le Boeing 787-8. Pour confirmer cette hypothèse, les autorités indiennes ont récupéré les boîtes noires et déclenché une procédure d’analyse urgente.
Un indice clé a renforcé cette piste : le déploiement de la RAT, cette petite turbine d’urgence qui s’active uniquement lorsque l’avion ne dispose plus d’alimentation suffisante. Autrement dit, il ne restait plus que les systèmes de secours.
À l’heure actuelle, les ingénieurs suspectent un problème électrique global ou une défaillance dans la commande électronique des moteurs. Aucun signal d’alerte n’aurait été émis avant l’accident, ce qui rend la défaillance encore plus inquiétante.
Un drame qui soulève des questions fondamentales : technologie complexe et confiance collective
Depuis le crash, Air India a cloué au sol plusieurs de ses appareils de la même série. Boeing, de son côté, fait face à une nouvelle onde de choc médiatique et industrielle. Ce modèle, salué à son lancement comme une révolution technologique, est aujourd’hui sous haute surveillance.
Mais au-delà des enjeux industriels, ce drame interroge profondément notre rapport à la technologie. Avons-nous atteint un niveau de complexité qui dépasse notre capacité de contrôle ? Que se passe-t-il lorsque plusieurs systèmes censés se compenser tombent en panne ensemble ?
Ces questions restent ouvertes. Elles appellent à une refonte partielle de nos modèles de sécurité. Et surtout, elles rappellent que, même dans un environnement ultra-sécurisé, le risque zéro n’existe pas.
Par Eric Rafidiarimanana, le
Catégories: Sciences physiques, Actualités
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Bien analyser les causes de cet accident cela devrait permettre de trouver une réponse sécuritaire mais de toutes évidence le risque zero n existe pas
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les passagers servent de test crash chez boiiiiiing
moi j’ai déjà refusé de monter a bord d’un Boeing quelque soir sa série tant pis je perds un billet d’avion mais je gagne en longévité de vie
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