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Lorsque nous sommes malades, nous avons l’habitude d’aller chez le médecin pour nous faire examiner. Pourtant, depuis la création d’un robot par une start-up française, ceux qui sont atteints d’un cancer du sein consultent ledit robot depuis chez eux.

Le parcours et les exploits de Vik

Grâce à la collaboration de Mon Réseau cancer du sein, fondé par Laure Guéroult-Accolas, et de la start-up française Wefight, Vik a vu le jour. Il est disponible depuis le mois d’octobre 2017, le mois de sensibilisation pour le cancer du sein. En effet, Vik est un compagnon virtuel doté d’une intelligence artificielle. Sa principale mission est de discuter et de conseiller, via des messages texte (messagerie instantanée, web, sms), les patientes atteintes du cancer du sein ou en rémission ayant recours à son aide. Quant à son but, c’est de responsabiliser le patient, sans oublier de prévenir les rechutes.

Selon une étude française, publiée le 27 novembre dans la revue Journal of Medical Internet Research, les compétences de Vik sont similaires à celles des spécialistes. Cela s’explique par le fait que pour répondre aux innombrables questions des cancéreux, Vik se base sur un contenu confectionné par des professionnels de santé.

En sachant qu’une femme sur huit est atteinte du cancer du sein en France, un an d’expérience entre une chatbot et des patientes atteintes d’un cancer du sein a été entrepris. Facile d’accès, sans nul besoin d’inscription, il a été constaté que plus de 4 000 patients ont discuté avec Vik. Il faut dire qu’il y avait eu beaucoup de conversations entre les patients et le chatbot Vik. Beaucoup de conversations encore, c’est peu dire, vu qu’en moyenne, il y avait plus de 100 000 messages par mois.

Les effets de Vik autour de lui

La création de Vik a eu beaucoup d’impacts positifs, spécialement pour les prestataires de soins de santé. Dans un premier temps, on peut dire qu’il a minimisé les coûts octroyés aux cancéreux. Dans un second temps, il a apporté un grand coup de pouce aux professionnels de santé. En effet, non seulement il leur a fait gagner du temps, mais il leur permet de s’occuper des cas plus graves.

En ce qui concerne les patients, on peut dire que Vik a pu apporter une meilleure qualité de vie aux cancéreux. Effectivement, la plupart des patients étaient traités à domicile, avec un traitement sécurisé et sous la supervision des médecins. Selon les patients, Vik a été plus qu’un compagnon virtuel, étant donné qu’en plus de les avoir aidés à suivre le traitement, Vik a aussi été d’un grand soutien. En effet, Vik a en quelque sorte poussé les cancéreux à prendre des médicaments.

Actuellement, il existe différents assistants vocaux ou textuels qui peuvent nous fournir des informations médicales. Il y a par exemple Google Assistant, Siri pour Apple et Alexa pour Amazon. Toutefois, selon le cancérologue radiothérapeute Jean-Emmanuel Bibault et l’ingénieur d’études Benjamin Chaix, les chatbots ne sont pas des machines médicales. Effectivement, jusqu’à présent, il n’existe pas de réglementation précise pour pouvoir estimer leurs compétences.

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