Jusqu’en 1914, les blouses des chirurgiens étaient blanches. Ensuite, elles sont devenues vertes ou bleues après la demande d’un médecin. Il s’agissait notamment d’éviter l’éblouissement des lumières sur le blanc de la blouse en salle d’opération. Une habitude qui est restée depuis.
Cette anecdote passionnante a été rapportée en 1998 par Nathan Belkin, un médecin américain, dans une étude publiée dans le National Library of Medicine. On y apprend notamment que le bleu et le vert des blouses sont aussi les couleurs complémentaires du rouge, autrement dit une référence au sang humain. Cela permet ainsi de mieux observer les différentes teintes de rouge sur les blouses ou autres surfaces du bloc opératoire.
Le blanc avait été abandonné car il était source d’illusions d’optique. En effet, comme la lumière blanche contient toutes les couleurs – dont le rouge et le vert -, si les chirurgiens lèvent les yeux sur une surface blanche du bloc, ils voient ainsi apparaître des teintes vertes (couleur complémentaire du rouge des organes humains) qui faussent leur perception et peuvent les distraire.
Le vert et le bleu sont donc parfaits pour « refléter » fidèlement la couleur des organes humains.
Par Camille, le
Source: Sciences et avenir
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