— Vadim Sadovski / Shutterstock.com

Récemment, des scientifiques ont suggéré qu’il y avait une possibilité que des trous noirs aient conservé les traces de l’histoire de l’Univers. Une autre théorie a expliqué ce qui se passait si un trou noir cessait de fonctionner. Maintenant, les chercheurs ont encore fait une nouvelle découverte sur les trous noirs, et il s’agit de nouvelles planètes orbitant autour de cet objet céleste. Ces exoplanètes ont été surnommées des « blanètes ».

Des super-planètes qui arrivent à se former malgré les contraintes imposées par un trou noir

Des trous noirs supermassifs parsèment notre Univers. Ce sont des puits de gravité monstrueux qui lient les galaxies entre elles et s’enroulent dans des tourbillons de poussière qui émettent des rayons X lumineux. Si les trous noirs sont réputés pour avaler tout ce qui les entoure, les scientifiques pensent que certains objets peuvent survivre à son attraction mortelle. Certains chercheurs soupçonnent même que ces monstres gravitationnels pourraient héberger une nouvelle forme d’exoplanètes. En effet, une nouvelle recherche publiée en préimpression sur arXiv suggère que des dizaines de milliers de planètes géantes appelées « blanètes » gravitent autour des trous noirs.

« Nous avons proposé qu’une nouvelle classe de planètes, les blanètes (c’est-à-dire les planètes à trous noirs), puisse être formée, à condition que le scénario standard de la formation des planètes soit présent dans le disque circumnucléaire », ont déclaré les chercheurs dans leur papier. Ils ont ainsi expliqué que l’étude se focalisait sur les conditions physiques de la formation des blanètes en prenant en considération les différentes contraintes liées aux trous noirs, notamment en ce qui concerne la spaghettification sous la force d’attraction de ces derniers.

Un nouveau type de planète dont les spécificités sont encore à découvrir

L’une de leurs théories suggère que la poussière et le gaz qui tourbillonnent autour d’un trou noir peuvent progressivement s’agglutiner pour former une nouvelle planète. Il faut cependant que cette formation se fasse à un point suffisamment éloigné pour ne pas être englouti par l’attraction gravitationnelle du trou noir. Les chercheurs pensent en effet que leur emplacement doit se situer au-delà de la ligne des glaces d’un trou noir ; là où les composés peuvent se condenser en glace, s’agglutiner et grossir pour former une nouvelle planète.

« Au-delà de la ligne, les particules de poussière sont couvertes de glace. En conséquence, elles sont facilement collées ensemble lorsqu’elles entrent en collision », a expliqué Keiichi Wada, auteur principal de l’étude, à Live Science. Si les scientifiques sont ainsi persuadés quant à la possibilité que ces blanètes se forment autour d’un trou noir, ils ont précisé qu’il leur fallait une dizaine de millions d’années pour se former. Les scientifiques de l’université de Kagoshima, au Japon, pensent également que les blanètes ont probablement entre 20 et 30 000 fois la masse de la Terre.

Malgré leur taille qui varie énormément par rapport à celle de notre planète, les astrophysiciens japonais pensent que certaines de ces blanètes pourraient avoir beaucoup de similarités avec la Terre, tandis que d’autres ressembleraient plus à des planètes géantes gazeuses comme Neptune. Pour l’instant, les théories sur les blanètes restent encore incomplètes et les chercheurs continuent leurs recherches pour en savoir le plus possible sur ces corps célestes. En ce qui concerne l’étude qui est actuellement en cours, les résultats de la recherche ont été soumis à The Astrophysical Journal pour examen par les pairs.

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