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En Haute-Savoie, 19 bisons échappés d’un élevage ont été abattus

La préfecture n'aurait pas trouvé d'autres solutions...

Un fait divers insolite survenu en Haute-Savoie a connu une fin tragique vendredi dernier. Après s’être échappés de leur élevage, 19 bisons ont dû être abattus faute de solution pour les ramener chez eux. Un choix fait à contrecoeur par les élus locaux.

Le mercredi 17 juillet, une vingtaine de bisons s’échappent du domaine de la Sasse à proximité de Megève. La majorité du troupeau de Dominique Méridol, éleveur local, parvient à s’enfuir sans que l’on ne sache comment. Suite à cette annonce, les mairies voisines de Megève et Saint-Gervais réagissent pour garantir la sécurité de tous. Des restrictions de circulation ont été mises en place tandis que les élus réfléchissent à une solution pour ramener les bêtes sur leurs terres.

Si les bêtes restent assez éloignées des zones habitables, elles se situent à proximité de plusieurs chemins de randonnée. Les risques pour les promeneurs sont grands mais aucune solution n’est trouvée. Par sécurité, le préfet a préféré abattre les 19 animaux. Néanmoins, la préfecture voulait tout faire pour aider les bêtes à rentrer chez elles.

Des agents de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage avaient été appelés en renfort pour les encercler afin de les diriger vers leur domaine. Cependant, cela a échoué. Une autre piste avait été évoquée : endormir les bisons pour les transporter jusqu’à l’élevage. Mais cela était dangereux et coûteux. En effet, les animaux pesaient entre 300 et 600 kg. La dose de produit anesthésique requise pour un seul bison était trop importante d’après certains avis.

De plus, pour faire effet, le produit doit être placé sur certaines zones du corps de l’animal. En cas d’échec, les bisons auraient pu charger en direction des habitations en causant des dégâts. Aurélie Lebourgeois, directrice de cabinet du préfet, a déclaré « ne pas faire cela de gaieté de cœur mais on ne pouvait prendre le risque d’avoir une charge ou un bison qui arrive en ville”.

Par Justine Manchuelle, le

Source: Huffington Post

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  • Aux États-Unis c’est fréquent, les bêtes sont ramenées à l’enclos par une paires de cow-boy à cheval ou le plus souvent en quad; c’est comme le vieux loup abattu pour vite que des pseudos scientifiques observent ces entrailles ici il aurait été secouru et placé en refuge…