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Retour sur Bionic Commando, ces jeux cultes et novateurs developpés par Capcom

Si l’expertise de Capcom en matière de jeux de plates-formes n’est plus à prouver avec le légendaire Mega Man, Bionic Commando fut pendant longtemps l’un des meilleurs titres du développeur. Une licence qui eut beaucoup de succès du temps de la NES puis mise de côté jusqu’en 2009 avec un nouvel épisode sur les consoles de septième génération. Retour sur l’histoire de Bionic Commando !

 

La première fois que les joueurs entendent parler de Bionic Commando, c’est en 1987 sur arcade. Pourquoi Bionic ? Tout simplement parce qu’il a un bras bionique autour duquel le gameplay gravite. Il vous permet de vous accrocher aux rebords des plates-formes pour grimper dessus ou bien pour vous balancer vers une autre plate-forme. Cinq niveaux à franchir avec un gameplay novateur qui met volontairement de côté l’élément alors indispensable chez les autres : le saut. Cela vous force à vous habituer au bras bionique tout en donnant une âme propre au titre.

 

 

Un an plus tard, Capcom est en pleine ascension sur le marché du jeu vidéo et Bionic Commando est largement amélioré pour une sortie prévue sur la NES de Nintendo. Un général maléfique du nom de Kilt met en place un projet secret portant le nom de code d’Albatross. Lorsque le gouvernement des États-Unis envoie Super Joe, leur meilleur homme pour enquêter, ce dernier est porté disparu. C’est alors à Radd Spencer de partir à la recherche de son collègue, de le sauver des griffes du général et de faire échouer le projet qui pourrait détruire la civilisation.

En plus de doter le jeu d’une véritable histoire et d’améliorer la fluidité du gameplay, Bionic Commando sur NES donne aussi beaucoup de liberté au joueur. À l’image d’un Mega Man X où le joueur peut choisir l’ordre dans lequel il veut aller battre les différents boss, Radd Spencer n’est pas forcé de choisir le chemin préétabli par le jeu. Le gameplay reste simple avec un bouton pour le bras bionique et un bouton pour faire feu avec votre arme, mais le level design brillant du jeu vous permet vraiment de vous amuser avec le système bionique sans que vous ressentiez le besoin de sauter comme dans n’importe quel autre jeu de plates-formes.

 

 

Un dynamisme certain, une aventure prenante et des dialogues divertissants, Bionic Commando avait tout pour plaire à l’époque et il est assez surprenant d’avoir dû attendre 2009 pour revoir un vrai titre de la franchise sur console de salon. Le jeu reprend la suite de l’histoire établie dans l’épisode NES, mais n’oublie pas d’y apporter le filtre plus mature et sérieux pour coller aux tendances de l’époque de sortie. Ainsi Super Joe est devenu Joseph Gibson et Radd s’appelle maintenant Nathan. La transformation ne s’arrête pas là, car la direction artistique du jeu va également dans ce sens, quitte à perdre ce qui faisait le charme du jeu de la NES.

Le grand changement au niveau du gameplay et de l’univers, c’est bien entendu que l’on passe de la 2D d’antan en side-scrolling à un jeu d’exploration 3D à la troisième personne. Le jeu ne rencontra cependant pas le succès espéré et les fans attendent toujours une suite pour expliquer les dernières révélations d’un scénario plus ou moins bancales. Beaucoup de joueurs déplorent le manque de finitions, les temps de chargement absurdes et la rareté des boss. Même s’il est loin d’être sans défaut, Bionic Commando est un jeu fun qui a su ravir les nostalgiques de l’épisode NES.

 

 

Avec pourtant plein de promesses au niveau du background de son univers et du level design, le dernier épisode de Bionic Commando n’a pas réellement su transformer l’essai comme l’avait fait l’épisode NES après sa première version sur arcade. On se souviendra surtout de la franchise comme la matérialisation de la volonté de Capcom de réinventer le genre du jeu de plates-formes dans la fin des années 80. Avez-vous découvert la franchise avec l’épisode de 2009 ou à l’époque de la NES ?

Par Florent, le

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