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Blaise photographie les petits bistrots isolés de Paris afin qu’ils ne tombent pas dans l’oubli

Blaise Arnold ne s’en cache pas : c’est non sans nostalgie qu’il photographie les petits bistrots isolés de Paris. Cet artiste immortalise avec une grande subtilité esthétique ces lieux à l’atmosphère si singulière qui semblent prêts à tomber dans l’oubli. 

Dans cette série de photographies intitulée Red Light, Blaise saisit l’effervescence chaleureuse des bistrots de quartier. C’est avec une certaine connaissance du terrain que l’artiste s’y aventure : ses grands-parents tenaient eux-mêmes un bistrot. Autrefois occupés par les ouvriers, il constate que ces lieux de vie perdent petit à petit leur atmosphère intimiste au profit d’une fréquentation plus jeune et branchée. Une façon de se « souvenir » nous explique-t-il, à une période où « tout va un peu vite ». Une « manière de contrer cette marche du temps, d’essayer vainement d’avoir le pied sur le frein ».

 

Café Laumière, Paris XIX :

C’est au gré de balades autour de chez lui ou dans les banlieues parisiennes qu’il repère ces lieux pleins de caractère. Il décide d’en faire un objet artistique à travers des photographies qu’il prend à l’aube ou au crépuscule. Dans l’obscurité des jours humides et couverts, la lumière chaleureuse des bistrots n’en ressort que mieux.

 

Le Tabac du Parc, Le Perreux-sur-Marne :

 

Le 1930, Paris XI :

 

Aux Folies, Paris XX :

 

Le Maryland, Paris XIII :

Le Fontenoy, Paris XVIII :

 

Le Gallia, Gentilly :

 

Chez Pierre, Saint-Ouen :

 

Le Métro, rue des Pyrénées, Paris XX :

 

Croas Hir bar, Plouvorn :

 

Au Chemin de Fer, Chilly-Mazarin :

 

L’Ariel, Paris XX :

 

Le Cantal, boulevard de Charonne, Paris XX :

 

Le Balto, Nanterre :

 

Café de la Gare, Ivry-sur-Seine :

 

Lilly’s Café. Dalle Chinatown. Paris XIII :

 

Les Sports, avenue de Verdun, Ivry-sur-Seine : 

 

Le Madrigale, Saint-Denis :

 

Rendez-vous des chauffeurs, Gennevilliers (Hauts-de-Seine) :

 

Le Blues Bar, Bondy :

Le travail de Blaise est superbe ! Il exprime avec une réelle beauté artistique la nostalgie d’une ville où les bistrots avaient une place particulière dans le quotidien des Parisiens. Vous pouvez retrouver l’ensemble de son travail sur son site internet.

Par Pauline Collette, le

Source: Blaise Arnold

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