araignée venimeuse
— Ken Griffiths / Shutterstock.com

Un parc animalier australien a récemment accueilli un nouveau pensionnaire record : Hercules, le plus grand spécimen mâle connu de l’espèce d’araignée la plus venimeuse au monde.

Un spécimen mâle record

Mesurant 7,9 centimètres de long pattes comprises, Hercules a été trouvé à environ 80 kilomètres au nord de Sydney et rapidement remis aux équipes de l’Australian Reptile Park. « Nous sommes habitués à recevoir des dons d’araignées à toile-entonnoir assez grosses au parc, mais recevoir un mâle aussi grand, c’est comme décrocher le jackpot », s’est réjouie Emma Teni, gardienne du parc.

Les araignées à toile-entonnoir (Atrax robustus) adultes mesurent généralement entre 1 et 5 centimètres (les femelles étant généralement plus grandes que les mâles mais beaucoup moins mortelles). Se montrant particulièrement agressives en période de reproduction, ces créatures dotées de crocs capables de percer un ongle s’attaquent à de petits lézards, coléoptères et invertébrés qu’elles consomment ensuite dans leur terrier.

L’espèce est considérée comme la plus venimeuse au monde, avec une morsure capable de tuer un enfant en 15 minutes et un homme adulte en 90 minutes. Toutefois, aucun décès n’a été enregistré depuis le lancement du programme de production d’antivenin du parc au tout début des années 1980.

Observée dans la région de Sydney, aussi bien dans les zones boisées que les jardins de banlieue, celle-ci est actuellement confrontée à une importante perte d’habitat liée à l’expansion urbaine.

La précieuse contribution d’Hercules

L’Australian Reptile Park est le seul parc d’Australie à « traire » les araignées à toile-entonnoir pour fabriquer de l’antivenin. Une pratique qui permettrait de sauver jusqu’à 300 vies chaque année.

Un fois son « devoir » accompli, Hercules devrait être relâché dans la nature. « La production de venin d’un mâle de cette taille pourrait être énorme et incroyablement précieuse pour le programme d’antivenin du parc », estime Teni.

Il y a quelques semaines, des biologistes avaient annoncé la découverte en Équateur de deux nouvelles espèces de tarentules, dont les noms scientifiques reflètent le statut et le tempérament.

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