On ne va pas prétendre que le manga est autre chose que japonais, mais certains passionnés du genre ont repris les codes de la bande dessinée japonaise pour en faire leurs propres versions à la française. Que ce soit par le style, la mise en page et les thèmes abordés, ces mangas dessinés par des Français ressemblent comme deux gouttes d’eau à leurs équivalents nippons. SooGeek vous présente les plus populaires d’entre eux !

 

Dreamland, par Reno Lemaire (Pika Edition)

Depuis 2006, le héros Terrence Meyer passe ses journées à Montpellier, mais voyage dans le Royaume des rêves lorsqu’il dort. Il parvient à s’éveiller dans ses rêves grâce aux souvenirs d’un accident tragique ayant traumatisé son enfance. Tous les habitants de la Terre habitent ce royaume lorsqu’ils dorment, mais peu s’en rendent compte. La personne souhaitant s’éveiller doit surmonter sa phobie qui lui permettra de gagner un pouvoir qu’il utilisera dans le royaume. Le manga tombe parfois dans les clichés du genre, mais offre cependant une alternative à la française avec beaucoup d’humour et de passion.

 

Dofus, par TOT et Ancestral (Ankama)

Suite au succès du MMORPG Dofus, des Français ont eu l’idée d’adapter le tout en manga. Plutôt une bonne idée étant donné que le style graphique s’y prête très bien. Le résultat est de bonne qualité et plein d’humour et de moments touchants. Inspiration entre le jeu vidéo et la culture geek en général, le manga suit l’aventure de Arty, un jeune berger qui part à l’aventure pour retrouver son grand-père. Sur sa route, il va faire la connaissance de nombreux personnages tous plus intéressants les uns que les autres et combattre une myriade d’ennemis.

 

Pink Diary, par Jenny (Delcourt)

Jenny a maintenant plusieurs séries à son actif, dont Sara et les contes perdus et Mathilde. Mais Pink Diary a la particularité d’être le premier shojo français ! C’est justement avec la sortie de Pink Diary qu’est apparue la polémique sur l’appellation des mangas français que certains regroupent maintenant sous le terme de Manfra ou Franga. L’histoire développe les relations entre des lycéens. Amour, trahison, amitié, déception, tout y est pour ravir les amateurs de shojo habituels.

 

Pen Dragon, par Mika (Les Humanoïdes Associés)

D’abord en prépublication dans le magazine Shogun Shonen, la série a débuté en 2007 et s’est conclue en 2009. Pen Doragu est un adolescent vivant dans la communauté des chasseurs de dragons rouges d’Armori. Le métier de Thunder est très dangereux, mais aussi très lucratif. Lorsque la mère de Pen tombe terriblement malade, le père de famille décide de devenir un Thunder pour avoir l’argent nécessaire pour payer le traitement de sa femme. Il se fait tuer lors de son premier combat. Pen récupère le flambeau et se jure de réussir là où son père a échoué. Il sauvera sa mère coûte que coûte.

 

City Hall, par Rémi Guérin (Ankama)

Se déroulant dans une version alternative de notre Histoire, des écrivains parviennent dès le XVIIe siècle à donner vie à leurs personnages. Ces derniers sont appelés « coupure de papier » et sont rapidement utilisés à des fins militaires. Dès lors, l’apprentissage de l’écriture est abandonné et la vente de papier proscrite. Au début du XXe siècle, un criminel utilise des personnages à des fins maléfiques. Chargés de l’enquête, c’est à ce moment qu’interviennent les deux héros de l’histoire : Jules Verne et Arthur Conan Doyle.

 

La France étant le deuxième consommateur de manga après le Japon, il n’est pas surprenant de voir apparaître des imitations du genre à la française. On ne peut que féliciter les éditeurs qui prennent le risque de donner une chance aux dessinateurs français qui se lancent dans cette aventure. Connaissiez-vous l’existence des mangas français ou pensiez-vous que le genre venait uniquement du Japon ?

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