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Le 21 mai 2011, un routier néo-zélandais était victime d’un accident aussi improbable que spectaculaire, le voyant gonfler comme un ballon. De façon miraculeuse, il a survécu à cette expérience digne de Charlie et la Chocolaterie.
Un accident improbable
Alors qu’il se tenait debout entre la cabine et la remorque de son camion, Steven McCormack a perdu l’équilibre, tombant lourdement sur la buse en laiton qui reliait en temps normal le système de freinage de l’engin à son compresseur. Celle-ci s’est profondément enfoncée dans la chair de sa fesse, injectant une quantité remarquable d’air (dont la pression atteignait près de 690 kilopascals) dans son corps.
Après quelques minutes, il avait littéralement doublé de volume. Alertés par ses cris, ses collègues ont rapidement coupé le contact, puis entrepris de soulever McCormack et de retirer la buse.
Respirant difficilement, la victime a été couchée sur le côté et des poches de glace placées autour de son cou enflé. Près d’une heure s’est écoulée avant que les secours n’arrivent sur les lieux. Selon eux, la pression à l’intérieur de McCormack était telle qu’elle empêchait l’insertion de toute aiguille.
In 2011 a New Zealand trucker named Steven McCormack fell on a high-pressure valve which lodged in his butt and inflated him to twice his size nearly killing him. He did survive, but it took a full three days to burp and fart out the excess air. pic.twitter.com/j6BORBtt50
— Amazing facts! (@Factsofw0rld) February 2, 2022
Miraculé
À son arrivée en soins intensifs, les médecins ont inséré des tubes dans ses poumons afin de faciliter sa respiration et de drainer l’importante quantité de liquide s’y étant accumulée. Une série d’examens a révélé que de l’air remplissait son abdomen et sa poitrine, comprimant son coeur, et s’était infiltré entre ses couches musculaire et graisseuse. Sans toutefois causer de fractures.
Près de trois jours ont été nécessaires pour que ce vague sosie du regretté Val Kilmer évacue naturellement (on ne vous fait pas de dessin) cet excédent.
Poursuivant sa convalescence chez lui, il s’est entièrement remis en quelques semaines et a pu reprendre le travail. Si cette expérience n’a sans doute pas été des plus agréables, McCormack, à l’époque âgé de 48 ans, en a gardé pour seul stigmate une (belle) cicatrice.
Comme le montrent ces 15 morts absurdes, d’autres n’ont pas eu autant de chance.