Et si tout ce que nous pensions savoir sur l’intelligence artificielle était partiel, biaisé ou pire, délibérément faussé ? Geoffrey Hinton, pionnier dans le domaine, s’alarme publiquement. Selon lui, les IA actuelles ne sont pas de simples outils. Elles pourraient devenir des entités imprévisibles, capables d’échapper à tout contrôle humain.

Des IA qui échappent à notre compréhension : le scénario que redoute Geoffrey Hinton
Geoffrey Hinton n’est pas un lanceur d’alerte comme les autres. Il a littéralement posé les fondations de l’intelligence artificielle moderne. Lors d’un entretien avec Bernie Sanders, il a affirmé que ces systèmes sont devenus si complexes qu’ils échappent désormais à notre compréhension.
Nourries à des données colossales, les IA pourraient bientôt se fixer des objectifs sans intervention humaine. Autrement dit, elles pourraient résister à toute tentative d’arrêt. Une hypothèse qui, selon Hinton, n’a rien de fantasque tant les capacités actuelles dépassent déjà nos prédictions.
La fin du travail humain n’est plus un fantasme : comment l’IA menace tout notre modèle économique
Pour Hinton, ce n’est pas une simple évolution du travail, mais une substitution pure et simple. Contrairement au discours dominant, les IA ne visent pas à assister les travailleurs, mais à les remplacer, même dans les postes les plus qualifiés.
Si les salaires disparaissent ou diminuent massivement, c’est tout notre modèle économique qui s’effondre. Moins de revenus, moins de consommation, moins de stabilité. Une spirale dangereuse que peu de dirigeants semblent vouloir anticiper sérieusement.
Cette vision pessimiste remet en cause les promesses d’une « cohabitation harmonieuse » entre humains et IA. À long terme, Hinton craint que l’automatisation généralisée ne laisse derrière elle qu’un vide économique et social difficilement réversible.
Quand l’intelligence artificielle devient une arme géopolitique : un déséquilibre mortel entre nations
L’autre crainte majeure concerne l’usage militaire de l’IA. Avec les drones autonomes et les robots tueurs, certaines nations peuvent frapper sans exposer leurs soldats. Mais ce confort stratégique engendre des conflits toujours plus inégaux.
Les pays technologiquement avancés imposent leur loi à ceux qui ne peuvent suivre. La fracture numérique devient ici une fracture létale, accentuant les déséquilibres géopolitiques déjà existants.
Et dans ces rapports de force, ce sont les populations civiles des régions les plus vulnérables qui paient le prix fort, sans défense face à la puissance algorithmique. L’IA, loin d’un outil neutre, devient un instrument de domination géopolitique.
Des recherches financées par le public, confisquées par le privé : l’injustice originelle de l’intelligence artificielle
L’un des points les plus dérangeants évoqués par Hinton concerne les origines de l’IA. Les premières recherches ont été financées par l’argent public, dans les universités du monde entier. Et pourtant, les fruits de ces avancées sont aujourd’hui entre les mains de quelques géants privés.
Ces entreprises cherchent désormais à faire sauter les dernières barrières réglementaires. L’objectif ? Accélérer coûte que coûte, même si cela signifie perdre le contrôle.
Une fuite en avant qui pourrait, à terme, coûter cher à l’humanité entière. Et tout cela, au nom du profit à court terme, dans une logique de croissance déconnectée des conséquences humaines.
Par Eric Rafidiarimanana, le
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BIENTÔT
L’IA décidera que l’homme est inutile,obsolete et trouvera un moyen pour nous éradiquer comme un simple virus
bonjour et bonne chance aux apprentis sorciers
En effet, dans un monde connecté et super pucé de partout comme le notre, il sera très simple pour l »IA de nous couper du cordon ombilical numérique, électrique et par la même, des ressources.
Un simple truc : plus d’électricité pendant plusieurs jours, voire semaines, c’est au minimum des épidémies qui se déclenchent rapidement, du fait de l’engorgement des WC. Et ce n’est qu’un infime aspect des conséquences qui pourraient en découler.
Il y aura une palanquée d’inconnues, liées à l’arrêt, même temporaire de complexes électriques, voire de centrales, nonobstant les remous sociaux que cela engendrerait aussi.
De toute façon, les états sont obsolètes, voire complices, car infestés de l’intérieur : voici venu le règne des corporations, ce qui n’est pas vraiment nouveau, mais cette fois ci, elles s’étalent au grand jour.
Bien malin, chez ces gens là, qui comprendra, s’il prend le temps de lever le nez et les yeux des bénéfices, que l’ia le dépossédera encore plus vite de son pouvoir.
SI L IA HUMANOIDE DEPASSE UN CERTAIN NIVEAU, ON N AURA QU A LAISSER UNE TROUPE DE BABOUOI SANS OCCUPER
Cela fait peur, mais puisque on en a conscience il paraitrait raisonnable d’étudier au plus vite les moyens de faire face à ces risques en mettant des gardes fous. L’IA doit etre un progrès maitrisé et non une calamité financiaire. Cordialement